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Montmartre
Connu comme le quartier des artistes-peintres, les ruelles pentues de Montmartre mènent aux plus anciens cabarets de notre belle capitale.
La butte, comme on l’appelle, nous charme tous ici.
« Nous nous aimions bien tendrement. Comme s'aiment tous les amants ». Edith Piaf a chanté ses paroles pour nous ! Nous t’avons aimé dès notre premier regard.
En 1860, où tu t’es marié à Paris pour devenir le XVIIIème arrondissement. Pourtant à cette époque, on ne peut pas dire que tu faisais l’unanimité auprès de tous nos amis. Frivole, butte à la jambe légère, tes cabarets et tes hôtels de passe avaient mauvaise réputation.
Montmartre, c’est aussi la bohème
La bohème, c’est ce qui nous a fait chavirer. Voir le peintre Modigliani y vivre dans la pauvreté et l’insouciance. Apercevoir Amélie Poulain y gambader. Et croiser dans les échoppes s’encanailler Céline, La Goulue, Michou, Lautrec…bref des « personnes qui ne seront jamais des gens bien comme il faut » pour citer Goldman.
“Et puis un jour tu m'as quitté »
Edith Piaf a encore raison ! Aujourd’hui, Montmartre, tu t’es envolée ! Tu t’es faite la malle ! Les touristes, qui se déversent par cars entiers dans tes ruelles étroites, ont changé ton visage. Comme un lifting raté. C’est peut-être ça la modernité !
De tes 15 moulins qui servaient à presser les vendanges, il n’en reste que deux. Et encore ! Ils ne tournent plus. Alors nous pleurons, et ceux qui nous écoutent aussi, quand nous entendons Charles Aznavour chanter nos pensées : « En haut d'un escalier, je cherche l'atelier dont plus rien ne subsiste. Dans son nouveau décor, Montmartre semble triste et les lilas sont morts »
Pourtant, quand nous sortons aux abbesses, et que nous remontons la Rue Lepic pour nous rendre à la Maison Rose, en passant par la Villa Léandre, nous restons in love de toi, Montmartre. « Tu verras comme c'est merveilleux. Tous les amants y sont heureux ». C’est vrai qu’avec toi, nous restons heureux !