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La BO de Breakfast Club, chanson de toute une génération

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Au milieu des années 80 les ados et étudiants des campus américains se reconnaissent dans les 5 personnages du film de John Hugues « Breakfast Club ».

Simple Minds est composé (de gauche à droite)  : Jim Kerr, Charlie Burchill, Derek Forbes, Mick Macneil, Brian McGee.
Simple Minds est composé (de gauche à droite) : Jim Kerr, Charlie Burchill, Derek Forbes, Mick Macneil, Brian McGee. © Getty - Virginia Turbett

Ces collégiens aux origines sociales très diverses se retrouvent collés tout un samedi après midi avec pour consigne de rédiger un texte et répondre à la question « Qui pensez vous être ? ».

En fond tourne le chanson « Don’t you forget about me » que la production souhaitait faire enregistrer à « Simple Mind » et que Billy Idol reprendra un peu plus tard. 

Le film Breakfast Club raconte la génération perdue de l’Amérique de Reagan et de ces années 80 vouées au culte du pouvoir et de l’argent. Des ados lessivés au nom de la réussite et à qui on ne laisse aucun autre choix.

Si aujourd’hui et 35 ans après la sortie du film les acteurs et héros de l’époque, Emilio Estevez, Paul Gleason, Molly Ringwald, Ally Sheedy et Anthony Michael ont connu, chacun à sa manière la brutalité de la machine Hollywoodienne « Breakfast Club » reste un film cultissime tout comme sa chanson générique « Don’t you forget about me » enregistrée en 2010 par AM pour le film « Easy Girl ».

Depuis 1985 « Don’t you forget about me » illustre cette musique pêchue et un poil rebelle dont seule la pop anglaise de cette époque avait le secret. Une chanson indifférente aux ravages du temps et caprices des modes que l’écossaise et compatriote des Simple Mind KT Tunstall a rejoué façon dépouillé et acoustique.

Lorsque John Hugues propose à Simple Mind d’enregistrer « Don’t you forget about me » pour son film « Breakfast Club » le groupe refuse en prétextant que premièrement, il n’enregistre que les chansons qu’il compose et deux que Jim Kerr n’aime pas le texte. Après avoir déjà essuyé le refus de Brian Ferry, le réalisateur insiste et fait, à nos rocks stars Ecossaises, une lecture expliquée de son scénario.

Jim Kerr comprend alors à quel point ce film colle à l’époque et convainc sa bande de filer en studio. Quelques semaines plus tard, Simple Mind est pour la première fois N°1 aux Etats Unis mais personne n’a répondu à la question posée par ce prof :  Qui croyons nous être ?

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