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Saga 40 - Paris sous l'occupation : Les bordels parisiens à la sortie de la guerre

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Cette année 1945, on comptait 120 établissements de plaisirs dans la capitale.

A l'intérieur d'une maison-close dans les années 30
A l'intérieur d'une maison-close dans les années 30 © Getty - Keystone-France / Contributeur

En 1945, les palaces, les grands restaurants comme chez Maxim’s, le préféré du Maréchal Goering, les maisons de plaisirs, les bordels de la capitale réquisitionnés par les Allemands pendant l’occupation retrouvent une clientèle de provinciaux et de parisiens. 

Parmi les clacs de Paris les plus célèbre, il y avait Chez Suzy, à la belle poule, le Chabanais, rue Chabanais, Le Sphinx à Edgar Quinet et le célèbre « One-Two-Two », un, deux, deux au 122 rue de Provence, derrière les galeries Lafayette, un bordel pas comme les autres.

La promesse du One Two Two : un voyage sexuel autour du monde sans quitter Paris avec plusieurs chambres décorées : la cabine de l’orient express, le grenier à foin pour les nostalgiques de la campagne, la galerie des glaces style Versailles, ou la chambre égyptienne. La comédienne Arletty se souvenait.

1945, Les clients parisiens n’ont plus que quelques mois à profiter des maisons closes. En Avril 46, une loi est votée par l’assemblée constituante : fermeture et interdiction des maisons-closes. La loi porte le nom de celle qui l'a déposée : une conseillère municipale de Paris, Marthe Richard.

Alphonse Boudard, grand consommateur de maisons closes avait 20 ans en 1945, résistant avant de glisser dans le gangstérisme et par la suite entamer une carrière plus qu’honorable dans la littérature écrivait dans ‘’Les combattants du petit bonheur" : « Je pense à présent qu'il faut se conduire toujours en homme du monde avec les putes et souvent en julot avec les bourgeoises ».

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