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Saga 40 - Paris sous l'occupation : Paris mange son pain noir
La propagande diffuse à la radio des publicités pour éduquer les petits parisiens au rationnement.
1942, année noire pour les Parisiens, noir comme l’uniforme des SS, noir comme le marché et le pain qui manquent cruellement à la population. Des livres de recettes sont publiés avec pour but d’économiser la nourriture. Ainsi, un médecin Edouard de Pomiane écrit « cuisine et restriction » qui devient un best-seller. La propagande s’en mêle et diffuse à la radio des publicités pour éduquer les petits parisiens au rationnement.
Début 1942, l’équipe collaborationniste de Radio Paris engage Jean Hérold-Paquis afin de muscler les discours collaborationnistes anti juifs, anti franc-maçon et anti anglais. Hérold-Paquis a trente ans, il est journaliste, c’est un intellectuel de droite, extrémiste qui considère le régime de Vichy comme trop mou.
Hérold-Paquis pour ses diatribes sera fusillé en 1945 au fort de Chatillon. La guerre est aussi celles des communiqués entre Radio Paris et Radio Londres.
Des fausses et folles rumeurs font sensation à Paris, le général de Gaulle aurait été tué dans les bombardements de Londres. Ses cendres auraient été transférées secrètement par des espions anglais aux Invalides et déposées à côté du tombeau de Napoléon.
Plus véridique, cette citation du président Américain Roosvelt dont les relations avec De Gaulle furent plus qu’ombrageuses : "Comment voulez que je fasse avec un homme qui se prend à la fois pour Jeanne d’Arc et Napoléon !"