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Le chômage, principale préoccupation des Européens, selon le baromètre du Parlement européen
Le Parlement européen a publié mi-octobre son baromètre sur l'état d'esprit des Européens. Le chômage reste la préoccupation majeure, talonnée par la question migratoire et l'immigration.
A votre avis, pour faire face au futur, quels sont les principaux défis à relever par l'Union européenne et ses Etats? Cette question est posée par le "Parlemètre 2015", le baromètre du Parlement européen , diffusé auprès de 28150 citoyens dans les 28 pays de l'Union. La moitié des Européens répondent le chômage et l'immigration, 30% mettent en avant les inégalités sociales et la dette publique, un quart insiste sur le chômage des jeunes et le terrorisme. Rien d'étonnant, sauf que, comparée aux chiffres de 2013, la préoccupation du terrorisme, augmente de 15%, de 13% en France; celle de l'immigration fait un bond spectaculaire de 33%.
L'immigration talonne le chômage
La crise migratoire est bien-sûr passée par là et est loin d'être finie. Elle préoccupe surtout les Maltais, les Tchèques et les Italiens, seulement 28% des Français. La majorité des Européens souhaite une plus grande solidarité, une meilleure répartition entre pays, davantage d'aides financières et plus de décisions prises au niveau européen, ainsi que des procédures d'asile simplifiées. Mais le chômage, tout en enregistrant une baisse de 6 points, reste le principal défi à relever, pour 49% des Européens. C'est même plus de 70% pour les Tchèques, les Grecs et les Espagnols, 63% des Français.
Des Européens très critiques quant à la manière dont les Etats ont géré la crise
Plus de la moitié des citoyens estiment que les Etats ont agi de manière individuelle, alors qu'auparavant la perception était celle d'une action coordonnée. Ce sont bien sûr les Grecs qui voient l'évolution la plus négative. 90% disent que leur situation financière personnelle s'est dégradée contre 68% des Chypriotes. A l'inverse à Malte ou au Danemark, 41% des citoyens pensent que les choses vont s'améliorer; c'est le cas aussi d'un Allemand sur quatre. Les Français font partie des Européens les plus pessimistes, avec les Grecs et les Bulgares. Ils pensent que la crise est partie pour durer encore de longues années. Pourtant, un autre sondage nous apprend que les Français, prévoient pour la première fois depuis 2011 d'augmenter leur budget pour Noël.