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Sublimer l'angoisse et prendre du plaisir
Moral en berne ? On a des solutions
Que pensez-vous de l’humeur actuelle ?
Ce matin, tout le monde est un peu KO.
C’est un jeudi noir, surtout l’attentat de Nice 15 jours après celui de Conflans et puis le reconfinement. La conjonction des deux n’est pas du tout bonne pour le moral.
Au passage, n’employons surtout pas le mot psychose collective tout à fait impropre, répété à tort et à travers et qui affole les gens. On n’est pas dans l’irréel et le fantasmatique, la forclusion ou le déni. Pas du tout. On est dans le Réel.
Prenons un peu de recul même si cela n’est pas facile. Trois mots clés me viennent pour qualifier le climat actuel. REPETITION, ANGOISSE PROTECTION
Répétition car ce sont les faits qui reviennent même s’ils n’ont aucun rapport entre eux et sont sans commune mesure. On ne peut même pas parler de coïncidence.
La répétition à quelques jours d’intervalle d’un acte odieux amène la peur que cela s’envenime et se répète.
La répétition, moins drastique que le premier confinement quand même du processus de restrictions que nous avons déjà vécu amène la lassitude.
Dans les deux cas, aucun fantasme, juste le Réel implacable qui surgit de manière imparable et l’angoisse qui nous prend à la gorge, comme son nom l’indique, j’étrangle.
Que faire contre l’angoisse que tout le monde vit avec plus ou moins d’intensité?
Il faut rassurer et mettre en place des forces, des ressources pour surmonter les difficultés et en venir à bout.
· Se protéger par des mesures policières, militaires, aménager la loi, là c’est l’Etat qui est en charge à 100% des forces en marche.
· Se protéger et protéger les autres et surtout protéger notre capacité hospitalière. Cela c’est une responsabilité partagée et ce, pour un temps limité car il s’agit de nos propres forces.
La phrase de Saint Exupéry peut nous aider « Dans la vie, il n’y a pas de solutions, il ya des forces en marche. Il faut les créer et les solutions suivent ».
Alors faisons de ce second confinement une force pour inverser la tendance. Cela ne nous tue pas mais doit nous rendre plus fort.
Celle-là est de Nietzsche.
Que pensez-vous de l’humeur actuelle ?
Le couteau et la cloche
Du jour au lendemain, sans prévenir, la France entière s’est retrouvée au printemps dernier sous cloche et pour un long moment.
Cette seconde fois était prévisible après la période trop insouciante de l’été, vu les chiffres alarmants d’octobre. Un peu plus progressif dirons-nous.
Mais il est arrivé le second attentat, perpétré de la même façon odieuse et sur 3 personnes aussi innocentes.
Tous victimes avérées ou potentielles de la Covid et tous cibles des terroristes.
Alors notre sécurité mentale déjà pas mal ébranlée au plan sanitaire vient de se fissurer et cette nouvelle répétition terroriste a fait monter de plusieurs crans l’angoisse collective.
Vous noterez que je ne parle surtout pas de psychose collective qui est un terme galvaudé et tout à fait impropre car la psychose fait que le malade n’est pas dans la réalité, alors que là, la dure réalité, le Réel est bien présente. On n’est pas dans le fantasme ni dans le déni.
Comment faire contre l’angoisse et ce qu’elle entraîne la dépression et le repli sur soi ? Surtout quand les relations sociales élémentaires sont empêchées et doivent l’être ?
Eh bien, on met ses forces et sa créativité en valeur décuplée.
On reste en contact coûte que coûte surtout avec les moyens actuels.
On travaille quand même. On fait quelque chose de son temps chez soi. On bouquine, on écrit, on range, on parle. On fait ce que l’on avait plus l’habitude de faire. On fait plaisir aux proches. Et on s’occupe des personnes isolées qui vont avoir besoin de nous (coup de fil, courses etc.)
Le re-confinement ne dure qu’un mois après tout.
C’est un peu comme à la maison : si tu restes sage à la maison, tu auras une récompense. La récompense ce n’est pas le cadeau de Noël car le virus continuera. La récompense ce sera la bonne nouvelle de l’inversion de courbe de l’occupation des lits de réa et du nombre de morts.
Sacré cadeau de Noël !