"Comme on dîne chez nous, le grand livre des mots et des recettes de nos régions”

Je ne sais pas vous, mais moi les températures froides ça me donne faim. Et comme je sais qu’avec les fêtes de fin d’année, on va tous beaucoup se déplacer en France, j’avais envie de faire un tour des spécialités gastronomiques. Ça tombe bien c’est ce que propose "Comme on dîne chez nous, le grand livre des mots et des recettes de nos régions” de Mathieu Avanzi, un linguiste et Jean-Mathat-Christol un chef cuisinier aux éditions Robert avec s’il vous plaît une préface de Guy Savoy.  

On va effectuer un tour de France des petits plats et apprendre comment on en parle ! Et dans notre cheminement on va rencontrer différents chefs et découvrir l’origine de certains plats. 

Bien sûr il y a des recettes et des astuces pour mieux cuisiner. Et d’ailleurs en le feuilletant, on prend conscience de toute la chance que l’on a d’avoir toute cette diversité dans notre pays ! On peut déguster une fourme à Ambert dans le massif central, prendre une galette complète dans l’une des 1.000 crêperies de Bretagne, se concocter en Corse une glace au fenouil sauvage, s’intéresser à la saucisse de Morteau en Franche comté, commander des chipirons au pays basque, commander un croque-monsieur sur le pouce à Paris ou rendre nos tripes à la mode à Caen.  

Ce guide est vraiment un petit trésor pour comprendre tout ce qui fait la richesse des tables françaises. Et tout cela est fait dans un esprit résolument ludique et gourmand. C’est plein d’anecdotes, le graphisme est séduisant et il y a des cartes pour bien se repérer. Moi j’ai eu envie, en le refermant, à la fois de voyager dans nos territoires, d’inviter ma famille et mes amis autour d’une bonne table, de revisiter des recettes et de débattre sur l’appellation du pain au chocolat et de la chocolatine ou qui a raison entre Lyon qui appelle des beignets les bugnes, de Bordeaux qui appellent la même préparation les merveilles ou les oreillettes à Marseille.  

“Comme on dîne chez nous” de Mathieu Avanzi et Jean Mathat-Christol, ça donne vraiment faim.