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La célèbre maison close « Aux Belles Poules » va rouvrir ses portes
Frédérique Le Teurnier et Denis Faroud s’intéressent également à une camping-car expérimental et à une belle action des chasseurs de Vaucluse
Au sommaire aujourd’hui :
- Aux belles poules. L’ancienne maison close parisienne va rouvrir ses portes début juin. Elle sera désormais une salle de réception.
- Le Mobilab Songo. Un laboratoire mobile pour promouvoir la transition vers un mode de vie plus durable.
- Dons de sangliers. La Fédération des chasseurs de Vaucluse a offert 250 kg de viande de sanglier à la Banque alimentaire
Le 13 avril 1946, la loi Marthe Richard abolissait les « maisons closes », les « bordels », les « lupanars », les « claques » ou encore les « bouges ». Soit quelque 1.500 établissements disséminés à travers toute la France, dont plus de 200 à Paris.
Depuis, ces lieux de Paris qui ont fait la réputation de Pigalle, inspirent de jeunes entrepreneurs qui les transforment en nouveaux lieux de vie.
Ainsi le sulfureux 10 Bis, ancienne maison close située dans le 17e arrondissement est devenu un très bel hôtel 4 étoiles, le Lupanar s’est lui transformé en salle de réception et la maison close rue de Bucarest a été transformé en espace de coworking. A chaque fois, certains éléments du décor ont pu être conservés.
Aux belles poules
Dans cette même idée de conserver le patrimoine d’antan, l’établissement Aux Belles Poules de la rue Blondel dans le 2e arrondissement et fermé il y a près de 70 ans, va lui aussi ré-ouvrir ses portes début juin.
Il y a 6 ans, Caroline Senot achète avec son père des locaux pour son entreprise d’informatique. Elle découvre alors la rue Blondel, son « ambiance », ses « traditionnelles » et surtout une arrière-salle ornée de miroirs et de fresques colorées datant de 1921 et vantant les mérites du sexe et de la frivolité. Il s’agit d’un ancien bar où s’abordaient les clients et les prostitués.
Au moment de l’achat, elle apprend que l’endroit est inscrit à l’inventaire supplémentaire des bâtiments de France. La jeune femme décide alors d’exploiter le mythe et de s’y consacrer pleinement. Ce sera désormais une salle de réception.
Cette salle de 70 m², pouvant accueillir jusqu’à 60 personnes sera donc disponible à la location pour différents événements comme des anniversaires, des soirées d’entreprise, des déjeuners conférences ou encore des dîners spectacle avec des shows burlesques. Les prix : 1.500 euros la soirée et 2.000 le week-end.
► Pour en parler : Caroline Senot, la nouvelle propriétaire
► Aller + loin : le site internet et la page Facebook de l’établissement
Dans un camping-car complètement repensé pour être en accord avec leurs idées écolo et solidaires, Anton Deums et Romane Desvaux ont pris la route ce vendredi 17 mars pour une odyssée écolo de plusieurs années où ils vont essayer de vivre en autonomie.
L'idée est de poser leur camping-car sur des périodes plutôt longues, s'enrichir de ce qu'ils y découvriront, partager leurs propres connaissances et expériences sous forme d'ateliers gratuits et documenter et partager leurs savoirs via leur site, leurs réseaux sociaux, leur chaîne Youtube et différentes plateformes spécialisées, sous forme de vidéos, de tutoriels.
Le couple a acheté le camping-car en 2015. Et depuis, ils l’ont transformé en s’inspirant des Tiny-Houses. Ils sont repartis d'un châssis nu pour aujourd'hui, après avoir tout reconstruit, disposer d'une vraie petite maison sur roue de 7 m² avec une chambre de toit amovible.
Avec ils vont sillonner la France et l’Europe de l’ouest pour promouvoir la transition vers un mode de vie plus durable.
Un laboratoire mobile
À l'intérieur, toilettes sèches, poêle à bois confectionné à l'aide de bouteilles de gaz recyclées, panneaux solaires, microméthaniseur, aquaponie, lombricomposteur…
A bord également, des poules, abritées dans un poulailler mobile, pour fournir des œufs et recycler les déchets de cuisine.
Le camion doit permettre de vivre en parfaite autonomie. Par exemple avec leurs déchets de toilettes et alimentaires, ils vont remplir un mini méthaniseur, qui va permettre d’obtenit du gaz pour cuisiner.
► Pour en parler : Romane Desvaux et Anton Deums
► En savoir + : la page Facebook de leur initiative
► A lire également : Depuis Bligny-en-Othe, vivre en autonomie, mais pas en autarcie
Après 1.000 faisans en début d'année, la Fédération des chasseurs de Vaucluse a offert mardi dernier 250 kg de viande de sanglier à la Banque alimentaire de Vaucluse.
Une aubaine pour cette dernière qui manque cruellement de dons de viande.
La viande des 34 sangliers a été conditionnée gracieusement par une entreprise spécialisée à Alès. Cette étape réalisée, la viande a pu être redistribuée à plusieurs associations.
► Pour en parler : Daniel Debenest, technicien à la Fédération Départementale des Chasseurs de Vaucluse.
► A lire également : Les chasseurs offrent du sanglier à la Banque alimentaire de Vaucluse
► Aller + loin : le site internet de la Fédération Départementale des Chasseurs de Vaucluse
Gitane. Des vélos au beau palmarès
► En savoir + : le site internet de la chronique