- Accueil
- Émissions
- Toutes les émissions
- Philippe Bargain. Le responsable du service d’urgence de l’aéroport de Roissy prend sa retraite
Philippe Bargain. Le responsable du service d’urgence de l’aéroport de Roissy prend sa retraite
Frédérique Le Teurnier et Denis Faroud s’intéressent également à un documentaire sur une paysanne du haut plateau d’Ardèche et à l’histoire des carrières de Saint-Maximin.
Au sommaire aujourd’hui :
- Philippe Bargain. Le responsable du service d’urgence de l’aéroport de Roissy prend sa retraite
- Lucie, après moi le déluge. Portrait d’une paysanne de 94 ans
- Les carrières de Saint-Maximin. Direction l’Oise pour un voyage au centre de la pierre et du XVIIe !
*
Philippe Bargain dirige le service médecine de soins de l'aéroport Charles-de-Gaulle. Il a pris ses fonctions en 1974, lors de l’ouverture de l’aéroport.
Au départ, son rôle consistait à être prêt en cas de chute d’un avion. Aujourd'hui, entouré de 13 médecins, 18 infirmiers et 12 ambulanciers et 3 administratifs, il dirige le centre médical situé au terminal 2F porte 17 qui comptabilise 1.900 consultations par an, 52 par jour.
Pour exercer, Philippe Bargain a toujours sous la main le fameux Vidal qui répertorie tous les médicaments et un atlas car il est important de connaître les provenances et destinations des passagers car il peut être amené à réaliser les vaccins de dernière minute.
De plus, le service médical d’urgence de Roissy est là pour détecter les passagers qui peuvent être porteurs de bactéries pathogènes, de virus ou de maladies contagieuses et éviter qu’ils ne deviennent des sources incontrôlées de contamination dans notre pays.
Mais outre les millions de voyageurs qui transitent, le cabinet médical s'occupe aussi de ses 100.000 employés.
Âgé de 70 ans, le docteur Philippe Bargain a décidé de prendre sa retraite.
► Pour en parler : Philippe Bargain
*
« Lucie, après moi le déluge » est un documentaire de 58 min de Sophie Loridon. Elle partage en image la vie d’une cousine éloignée, paysanne du haut plateau d’Ardèche, qui a construit sa vie autour du travail et de la nature environnante, avant l’industrialisation et l’agriculture intensive
Entrer chez Lucie, c’est un retour vers le passé. Récent et lointain. L’histoire se déroule bien au XXIe siècle, celui des ordinateurs et des portables, dans la campagne reculée de l'Ardèche.
Au fil des saisons, Lucie, les pieds sur terre et le cœur confiant nous raconte, avec humilité, ce que fut sa vie dans ce hameau. Une vie simple et dure, comme celle des paysans de sa famille au siècle dernier et surement les siècles d’avant, où vivre signifiait lutter.
Chez elle, puisque tout est simplicité, on en revient forcément à l’essentiel. La parole de Lucie résonne en harmonie avec cette maison de pierre, cette nature austère, silencieuse et belle, mais aussi avec les amis qui viennent lui rendre visite, et en particulier la réalisatrice, sa petite cousine, complice et rieuse.
► Pour en parler : Sophie Loridon, la réalisatrice
*
Exploitée depuis l'époque gallo-romaine, c'est surtout à partir du XVIIe siècle que la pierre de Saint-Maximin sera massivement exploitée pour la construction de Paris.
Louis XIV lançant de nombreux chantiers, il devient nécessaire de trouver de nouvelles sources d'approvisionnement en pierre. La qualité de la pierre du Sud de l’Oise est rapidement attestée par l'Académie royale : cette pierre est facile à extraire, elle peut aisément être acheminée vers Paris par voie d'eau et elle résiste au temps.
C'est ainsi que Louis XIV fait réquisitionner toutes les carrières de Saint-Maximin et qu'à partir de l'époque classique, Paris se construit massivement en pierre du Sud de l’Oise. Le Louvre, le château de Versailles, l'hôtel des Invalides, le Palais Bourbon, l'Hôtel de Lassais, l'Hôtel d'Evreux, l'École Militaire, la Place de la Concorde en sont les témoignages.
Aujourd’hui, il reste encore 5 carrières de pierre de taille en exploitation à Saint-Maximin. La pierre qui en est extraite sert à la restauration des monuments historiques. Elle est également massivement exportée aux Etats-Unis et en Asie.
► Pour en parler : Mélanie Baticle, responsable des contenus culturels de la Maison de la Pierre
► En savoir + : le site internet et la page Facebook de la Maison d la pierre