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À Nantes, des champignons cultivés en pleine ville
Une champignonnière s'est installée dans un bâtiment de l'ancien MIN de Nantes. Chaque semaine, trois associés font pousser 100 kilos de shiitakés qui sont ensuite vendus sur les marchés, dans les Amaps et aux restaurateurs.
C'est en pleine ville que les trois associés du Champignon urbain ont voulu s'installer pour cultiver leurs shiitakés. Et c'est dans un bâtiment de l'ancien MIN, sur l'île de Nantes, qu'ils ont installé leur champignonnière. Dans une chambre froide qui servait avant à conserver des fleurs, ce sont maintenant 100 kilos de shiitakés qui poussent chaque semaine. Ce sont des champignons d'origine asiatique, plus ferme et plus goûteux que le champignon de Paris.
Rapprocher l'agriculture des centres urbains
"Nous voulions faire pousser nos champignons en ville pour rapprocher l'agriculture des centres urbains", explique Camille May, l'un des associés. "Nous voulions aussi montré que c'est possible. Et ça l'est complètement avec les champignons".
Les shiitakés poussent en quelques jours
Ils poussent en effet sur des blocs de paille posés sur des étagères de cinq niveaux. "On a environ 36m2 carrés au sol, multipliés par cinq, on compte donc notre production en mètres cubes", poursuit Camille May. Et l'avantage du champignons, c'est que ça pousse à peu près partout : "il faut juste une température entre 15 et 25 degrés, de l'humidité et de la lumière". À 22 degrés par exemple, les shiitakés poussent en quelques jours.
Les champignons seront bientôt cultivés sur des blocs de marc de café et de drêche de bière
Les shiitakés du Champignon urbain seront certifiés bio au mois d'octobre et les trois associés veulent aller encore plus loin dans la démarche écologique. "Pour l'instant, ils poussent sur des blocs de paille mais nous voulons les faire pousser sur des blocs de marc de café et de drêche, c'est-à-dire les résidus d'orge qu'il reste une fois que la bière est brassée". Ça aura l'avantage de débarrasser les brasseurs et les cafetiers mais aussi d'envoyer moins de déchets à l'usine d'incinération de Nantes métropole. "En plus, une fois que les champignons ont puisé tout ce qu'ils peuvent puiser dans les blocs, les agriculteurs peuvent s'en servir pour faire du compost".
Bientôt une deuxième champignonnière à la chapelle du Martray
Le Champignon urbain va bientôt avoir un deuxième site de production, dans l'ancienne chapelle du Martray, près de Talensac. "Là-bas, nous proposeront aussi des ateliers pédagogiques, notamment pour les enfants. Et nous allons lancer de nouvelles cultures de champignons, comme les pleurotes, qui mettent plus de temps à pousser que les shiitakés". En revanche, n'espérez pas voir pousser des truffes ou des cèpes dans les champignonnières de Nantes. Elles ne se nourrissent pas de la même chose que les shiitakés et ne poussent donc pas sur des blocs de paille.Pour trouver les shiitakés du Champignon urbain, c'est ici
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