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Avec "Cœur Paysan", les producteurs fermiers du Nord Franche-Comté voient grand

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Les producteurs fermiers du nord Franche Comté ont décidé de faire magasin commun pour marquer "la fin l'anonymat alimentaire". Une quarantaine de producteurs s'associent au sein de ce magasin de 2500 mètres carrés "Cœur Paysan" qui pourrait voir le jour à Sochaux, avant la fin de l'année 2020. .

François Ciresa, producteur laitier et maire de Soye François Ciresa, producteur laitier et maire de Soye
François Ciresa, producteur laitier et maire de Soye © Radio France - Christophe Beck

Les producteurs fermiers du Nord Franche Comté ont décidé de se retrousser les manches pour proposer un grand magasin de vente directe.  Il s'appellera "cœur paysan". Il s'agit d'un magasin de 2500 mètres carrés qui sera construit, peut-être à Sochaux, à coté du futur éco-quartier. Les producteurs aurait souhaité Montbéliard, à coté de la fromagerie, ex ferme Graber, mais la mairie de Montbéliard freine des quatre fers. A Sochaux, ils soulignent un accueil plus qu'enthousiaste de la mairie.  

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Ce magasin devrait réunir une quarantaine de producteurs du Doubs, du Territoire de Belfort et de Haute-Saône qui proposeront lait, oeuf, fromages, légumes, viandes, miel, escargot, bière. Un concept né à Colmar, sous forme de SAS. 

La fin d'anonymat alimentaire

"L'idée, c'est d'avoir des gens de Franche-Comté, mais surtout de Montbéliard Belfort. Le client doit pouvoir identifier le producteur. Ces magasins-là, c'est la fin de l'anonymat alimentaire", explique François Ciresa, producteur laitier à Soye. "Au delà du produit, vous venez acheter le producteur, son histoire, son savoir-faire" 

La ferme bio de Soye fera partie de l'aventure de "Coeur Paysan"
La ferme bio de Soye fera partie de l'aventure de "Coeur Paysan" © Radio France - Christophe Beck

C'est un vrai magasin de producteurs, car ces derniers sont responsables de leur marchandise jusqu'au passage en caisse. "Je crois qu'il y a un manque. Et pour les producteurs que nous sommes et pour les consommateurs, une belle opportunité.", dit encore François Ciresa. 

"Ça n'a plus rien à voir avec la petite épicerie ou le petit magasin de producteurs. On entre dans un autre dimension" explique Marie-Josée Farey qui élève des escargot à Chamesol.  

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