C'est parti pour les vendanges dans le vignoble nantais
Cette année, le ban des vendanges du Muscadet coïncide avec la rentrée scolaire. Après deux années difficiles, la cuvée 2018 s'annonce excellente.

Loire-Atlantique, France
Ce lundi, c'est aussi le jour J pour les viticulteurs. Cette année, le ban des vendanges du Muscadet coïncide avec la rentrée scolaire. La récolte 2018 peut donc commencer sur les 10.000 hectares du vignoble nantais.
C'est interessant de profiter de la concentration en sucre des derniers jours pour avoir un jus à faire fermenter plus riche
Certains vont attaquer dès aujourd'hui, mais beaucoup de vignerons vont encore attendre quelques jours avant de commencer les vendanges explique Christian Gautier, le président de la fédération des vins de Nantes : "les derniers jours, il y a toujours une concentration en sucre et comme il fait beau et que les nuits sont fraîches, la vendange se conserve très bien, on peut donc profiter de cette concentration en sucre supplémentaire pour avoir des raisins plus sucrés et un jus à faire fermenté plus riche."
Cette année, les vendanges sont précoces, comme l'an dernier, alors qu'il y a deux ans, elles n'avaient commencé que le 15 septembre et c'est une bonne chose, ça aussi, poursuit Christian Gautier : "c'est intéressant parce que les jours sont plus longs, on a un meilleur ensoleillement et une bonne fin de maturité."
Dans l'ensemble, c'est une très belle année qui devrait réconforter tout le monde après deux années de gel
Tous les voyants sont donc au vert pour cette cuvée 2018 qui s'annonce prometteuse. "On a eu une petite pression de maladie au mois de juin avec les orages, certaines parcelles ont perdu un peu de volume, mais dans l'ensemble, ça reste une très belle année qui devrait réconforter tout le monde après deux années de gel".
De la main d'oeuvre étrangère face aux difficultés de recrutement
Là où les viticulteurs ont rencontré des difficultés, en revanche, c'est pour trouver de la main d'oeuvre pour récolter tout ce beau raisin. "Les groupement d'employeurs ont du faire appel à de la main d'oeuvre étrangère. C'est toujours un peu tendu la fin de formation des équipes de vendangeurs. Mais je pense que là, c'est à peu près résolu les soucis", conclut Christian Gautier.