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Contre la peste porcine, les premières battues, une clôture et un ministre à Margut
Le ministre de l’Agriculture vient constater l’avancée de l’installation de la clôture anti-peste porcine dans les Ardennes ce vendredi 25 janvier 2019. Didier Guillaume se rend notamment à Margut où une première battue aux sangliers est organisée.

Deux semaines après avoir rencontré éleveurs, chasseurs et services de l’Etat à Sedan et s’être rendu en Belgique pour constater le dispositif anti-peste porcine mis en place en Wallonie, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume revient dans les Ardennes ce vendredi 25 janvier 2019.
Il se rend notamment à Margut où une clôture grillagée est en cours d’installation . C’est aussi autour de ce village près de Carignan que la première battue aux sangliers ardennaise est organisée ce vendredi.
Eviter que la peste porcine africaine ne traverse la frontière
Le 9 janvier dernier, deux sangliers porteurs de la peste porcine africaine ont été retrouvés en Belgique près de la frontière à quelques centaines de mètres de la frontière française. Sur les 350 animaux malades recensés en Belgique depuis le mois de septembre, ce sont les premiers cas décelés en-dehors de la zone-tampon.
Conséquence, le périmètre concerné par les mesures de prévention s’élargit à la Meuse et aux Ardennes. Une clôture longue de 43,3 km est en cours d’installation depuis lundi 21 janvier 2019, à environ 6 km de la frontière belge. Elle sera prolongée ensuite vers l’est, en Meurthe-et-Moselle. Entre cette barrière et la Belgique, une zone blanche de 141 km² est instaurée. L’objectif est d’y éradiquer les populations de sangliers.
En effet, la clôture n’est pas totalement étanche. Il reste des points de passage. Pour éviter que des sangliers français non contaminés ne rentrent en contact avec des animaux belges potentiellement atteint, il faut créer un vide sanitaire.
Premières battues
Ce vendredi 25 janvier, une battue aux sangliers est organisée sur les communes ardennaises d’Auflance, de Sapongne-sur-Marche et de Moiry. C’est la deuxième opération de ce genre côté français. La première battue anti-peste procine africaine en France s’est déroulée ce jeudi 24 janvier 2019, à Breux, dans la Meuse, une commune limitrophe des Ardennes.
210 personnes y ont pris part, des chasseurs, des lieutenants de louvèterie mais aussi des agents de l’Office national des Forêts et de l’Office national de la Chasse et de la Faune sauvage. 19 sangliers ont été abattus sur les 66 aperçus au cours de la journée.
Pour les chasseurs, c’est un crève-cœur car exterminer les sangliers sur cette zone revient à se priver de chasse dans les années à venir. Mais c’est une nécessité sanitaire. Le moindre cas de peste porcine décelé en France mettrait un coup d’arrêt à l’activité des élevages porcins. Les chasseurs reçoivent en compensation une prime de 100 euros par sanglier abattu.
Les animaux tués partent directement à l’équarrissage. Seuls les cas suspects, les sangliers trouvés morts sans avoir été tirés se voient prélever des organes afin d’être analysés en laboratoire. A ce jour, côté français, aucun cas de peste porcine africaine n’a été décelé.
La clôture avance
Dans le même temps, sur le même secteur, l’installation de la clôture progresse dans des champs enneigés. La tranchée pour enterrer le grillage sur cinquante centimètres est creusée. Les piquets sont en train d’être plantés.
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