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Creuse : un jeune bovin retrouvé mort et en partie mangé au sud du département

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Un éleveur de Saint-Marc-à-Loubaud a retrouvé le cadavre d'un de ces jeunes bovins de race Highland le 31 janvier dernier. Des techniciens sont venus faire des constatations et prélèvements. Depuis, l'éleveur est sans nouvelles. Il ne crie pas au loup mais aimerait enfin savoir ce qui a tué sa bête.

Le cadavre du jeune bovin Highland découvert par l'éleveur au matin du 31 janvier dernier Le cadavre du jeune bovin Highland découvert par l'éleveur au matin du 31 janvier dernier
Le cadavre du jeune bovin Highland découvert par l'éleveur au matin du 31 janvier dernier - Marcel Ronteix

Le samedi 29 janvier, lorsqu'il nourrit son troupeau le matin en plein champ, Marcel Ronteix ne constate rien d'anormal. En fin d'après-midi, lorsqu'il veut déplacer ses bêtes, il s'aperçoit en revanche qu'un jeune bovin (de 7 mois et d'une centaine de kilos) manque à l'appel. "Mais je ne m'inquiète pas parce que c'est un animal plutôt indépendant qui avait l'habitude de se mettre à l'écart du troupeau" précise l'éleveur. En revanche, le lendemain matin, le jeune bovin n'est toujours pas là. L'éleveur part alors à sa recherche et fini par retrouver son cadavre, au point d'eau où il va généralement s'abreuver.

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L'animal est sans vie, allongé dans la tourbière, complètement mangé sur le dos entre les épaules et les oreilles. Marcel Ronteix protège le cadavre pour qu'aucun charognard ne l'atteigne. Le lundi 31 janvier, des techniciens de l'Office français de la biodiversité se rendent sur place pour effectuer des constatations et des prélèvements afin de déterminer quel prédateur a tué l'animal.

"On n'a pu relever aucune trace parce que le sol était complètement gelé à cette période-là", explique l'éleveur qui a ensuite fait réaliser une autopsie de l'animal par son vétérinaire. "Il n'a constaté aucune morsure au niveau du cuissot, ni au niveau de l'estomac ni du coeur ou des poumons. Des organes à la chair fine généralement appréciés des prédateurs. Et il n'y aucune suspicion d'attaque post-mortem".

Pas d'a priori ni de polémique

Alors qu'est-ce qui a tué ce jeune bovin ? Marcel Ronteix n'a pas constaté de comportement bizarre de son troupeau depuis cette découverte. Mais à l'approche de la saison des vêlages, il s'inquiète et aimerait en savoir plus. "Après trois semaines, je n'ai toujours aucune nouvelle. Moi ce qui m'importe, c'est de savoir ce qui a tué ma bête. Sans a priori. Imputable au loup ou pas, ce n'est pas la question, je ne veux pas entrer dans cette polémique. Mais qu'on puisse avoir des réponses rapides pour qu'on puisse développer la communication auprès des autres éleveurs".

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