EN IMAGES - À Abos, la famille Lamothe est soulagée, la récolte du muguet se déroule normalement cette année
Dans les champs de muguet de la famille Lamothe à Abos (Pyrénées-Atlantiques), les petites mains s'activent pour récolter les brins avant le 1er mai. Cette année, les producteurs et les saisonniers peuvent souffler, la saison se déroule normalement et s'annonce bien.
À Abos, dans les Pyrénées-Atlantiques, Maud a repris l'exploitation de muguet de son grand-père depuis un an. Aux côtés, de sa cousine et de son oncle, Maud perpétue la tradition. Après une saison 2020 perturbée par la crise sanitaire et le premier confinement, ce printemps, la famille Lamothe peut récolter et vendre son muguet dans de meilleures conditions.
Les saisonniers de retour en nombre
Dans les allées de plantation de muguet, les petites mains s'activent pour récolter avec soin les brins de muguet. Malgré cette période de confinement, une quarantaine de personnes travaillent en ce moment chez la famille Lamothe. "Nos habituels saisonniers, des jeunes, des gens d'Abos et des villages aux alentours, travaillent à nouveau pour nous cette année, cela nous tient à cœur !" lance Maud, qui tient désormais l'exploitation de Muguet à Abos, la seule des Pyrénées-Atlantiques.
On le vit très bien, déjà on peut sortir de chez nous et venir travailler. C'est comme une famille quand on est ici ! - Françoise, saisonnière
Un vrai soulagement aussi pour les saisonniers comme Françoise, qui a l'habitude de faire la récolte du muguet depuis huit ans. "On le vit très bien, déjà on peut sortir de chez nous et venir travailler. C'est comme une famille quand on est ici!"
Une année où "tout va bien"
Dans son exploitation à Abos, la famille Lamothe possède près d'un hectare de plantations de muguet. "En moyenne, cela représente 400.000 brins de muguet" précise Maud. Cette année, la vente des fleurs pourra se dérouler normalement grâce aux fleuristes, autorisés à rester ouverts pendant ce confinement. "Tous nos clients sont revenus, ils sont plus confiants et donc ça s'annonce comme une année classique, c'est-à-dire une année où tout va bien !" affirme, avec le sourire, Maud. Près de 200 fleuristes, essentiellement des Pyrénées-Atlantiques, viendront récupérer leurs bouquets avant le 1er mai.