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Interdiction de la pêche au vif : à Montpellier, les défenseurs de la ruralité contre-attaquent

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Une conférence de presse se tenait à Saint-Brès ce vendredi matin contre la proposition du parti animaliste d'interdire la pêche au vif. Le maire de la commune demande qu'un vote soit organisé à l'échelle de la métropole.

La conférence de presse a débuté par la diffusion de l'hymne de la chasse. La conférence de presse a débuté par la diffusion de l'hymne de la chasse.
La conférence de presse a débuté par la diffusion de l'hymne de la chasse. © Maxppp - Maxppp

Après l'arrêt de la chasse sur les terrains municipaux, la proposition de l'interdiction de la pêche au vif, c'est la goutte de trop pour les élus défenseurs de la ruralité de Montpellier. En signe de contestation, le maire de Saint-Brès les a conviés à une conférence de presse ce vendredi dans la salle polyvalente Gaston-Sabatier. 

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"On a une dictature verte qui se met en place. L'appel que j'ai lancé a été entendu." s'exclame Laurent Jaoul entouré du président la fédération des chasseurs, de sénateurs, députés et conseillers départementaux. Étaient présents entre autres : Jean-Pierre Grand, Christian Bilhac et Henri Cabanel, sénateurs de l'Hérault, Philippe Huppé, député de l'Hérault, Michelle Cassar, maire de Pignan, Jean-Luc Messonier, maire de Baillargues, Yvon Pellet, conseiller départemental. À l'unisson, ils accusent l'adjoint au maire de Montpellier chargé du bien-être animal, le parti animaliste et Paris Animaux Zoopolis (PAZ), une association pour le bien-être animal, d'imposer leurs visions sans prendre en compte la voix des premiers concernés : les pêcheurs.

"Nous ressentons un décalage entre la ville et la campagne, explique le maire de Saint-Brès_, on est attaqués par des élus animalistes : foutez-nous la paix, laissez nous vivre tranquille dans nos villages !_" L'édile a d'ailleurs adressé un courrier au maire de Montpellier pour lui faire part de son opposition à la mesure restrictive. 

Un vote pour trancher

L'irritation de Laurent Jaoul, le président de la fédération des pêcheurs de l'Hérault la partage. "Nous aussi nous sommes préoccupés par le bien-être animal. Nous essayons de faire souffrir le poisson le moins possible lors de cette pêche de loisir. Si les interdictions de ce type deviennent une habitude, il y aura de moins de pêcheurs, nous sommes même voués à disparaître" assure Jean-Jacques Daumas. 

À l'origine de cette proposition, Eddine Ariztegui, adjoint au maire de Montpellier chargé du bien-être animal : "C'est une pratique particulièrement cruelle pour le vif." Alors que le maire de Saint-Brès propose qu'un vote soit soumis aux élus de la métropole, Eddine Ariztegui voit plus loin, il veut d**'un référendum national** : "Les Français se prononcent de plus en plus en faveur du bien-être animal.

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