- Accueil
- Pays de la Loire
- Mayenne
- Infos
- Agriculture - Pêche
- La nouvelle éco : des producteurs laitiers mayennais et sarthois du groupe Bel relèvent le défi climatique
La nouvelle éco : des producteurs laitiers mayennais et sarthois du groupe Bel relèvent le défi climatique
Des agriculteurs, qui travaillent pour le laitier Bel en Mayenne et en Sarthe, s'engagent pour la planète. Ces professionnels ont décidé de réduire leur empreinte carbone sur leurs exploitations.

Les producteurs de lait mayennais et sarthois, qui travaillent pour l'industriel Bel, et regroupés au sein de l'association APBO, veulent relever le défi climatique. Ils s'engagent dans une démarche vertueuse de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations et de promotion d'un modèle d'agriculture durable.
"L'environnement, ce n'est pas une contrainte"
Dans le secteur de la production de lait, à cette échelle aussi vaste, c'est sans précédent précise Yoann Lézé, vice-président de l’APBO, éleveur laitier à Quelaines-Saint-Gault dans le Sud-Mayenne : "à partir du moment où on réduit nos émissions de gaz à effet de serre, on a un impact sur nos résultats techniques et économiques sur nos fermes. Contrairement à ce qu'on peut penser, l'environnement n'est pas une contrainte. On a pris conscience de ces sujets-là, on se forme et s'informe. On a compris qu'il fallait qu'on avance sur ces sujets. Cette démarche n'aura pas de conséquences sur la qualité de lait. Sur la quantité, peut-être on aura des productions inférieures. Chaque vache pourrait nous faire perdre un peu de chiffre d'affaire. Mais on a réussi à avoir des primes qui permettent de compenser".
En 2020, ce sont 440 fermes (57 % des adhérents de l’APBO) qui se sont engagées dans la démarche. En 2021, près de 280 exploitations supplémentaires les rejoindront.
Les axes de la stratégie bas carbone de l'APBO
- Favoriser le pâturage (plus de 150 jours par an), "e_n plus de respecter le bien-être animal, le pâturage valorise les prairies, lesquelles augmentent le stockage du carbone"._
- Convertir l’alimentation des vaches au non-OGM, "l_es éleveurs ont favorisé une relocalisation de l’alimentation des ruminants quand en moyenne déjà 90 % est produite sur l’exploitation"._ Une étude commandée par l’APBO, démontre que la "Ferme APBO" a économisé 5 843 tonnes de CO2 grâce à la substitution du tourteau de soja OGM par des sources protéiniques non-OGM.
- Fertiliser "les champs avec les déjections des vaches laitières sous forme d’effluents (fumier, lisier). Cela réduit l’utilisation d’engrais de synthèse issus de l’industrie chimique et augmente la richesse des sols".
Ma France : Mieux vivre
Après vous avoir interrogés sur les "économies d'énergie", nous avons choisi de nous intéresser à vous, via cette nouvelle consultation citoyenne, lancée avec Make.org . Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Bien-être, activités physiques, alimentation, activités créatives, voyages, réorientation professionnelle, changement de vie, valeurs familiales, etc. : partagez avec les autres vos bonnes idées, actions et réflexions.