Le vigneron Sébastien David va-t-il pouvoir sauver ses 2.000 bouteilles après sa rencontre avec la Préfète ?
Sébastien David, le vigneron à qui la Préfecture demande de détruire 2.000 bouteilles pour des problèmes de taux d'acidité volatile, a été reçu par la Préfecture. De nouvelles analyses des bouteilles vont être effectuées, afin peut être de sortir du bras de fer.

La préfète d'Indre-et-Loire a reçu ce jeudi matin Sébastien David, le vigneron bio de Saint-Nicolas-de-Bourgueil, dont elle a ordonné la destruction de 2.000 bouteilles de sa production pour un problème de "taux d'acidité volatile". Pour tenter de trouver une issue à ce conflit, la préfète Corinne Orzéchowski, et compte tenu de l'absence de danger, a décidé de faire procéder par un laboratoire agréé à de nouvelles analyses sur le taux d'acidité de ce lot de 2.000 bouteilles. Un nouveau prélèvement a donc lieu ce jeudi après-midi chez Sébastien David, qui évoque un début de conciliation avec les services de l'Etat.
Dans le cas d'une confirmation d'une absence de dépassement du plafond autorisé, la préfète s'engage à retirer son arrêté - La Préfecture d'Indre-et-Loire
Lors de son action devant le tribunal administratif d'Orléans, Sébastien David avait produit deux analyses de ce même vin qui contredisaient les résultats de la Préfecture Si la non-conformité du vin est une fois de plus déterminée, le vigneron devra se plier à l'arrêté préfectoral qui prévoit de transporter les bouteilles dans une vinaigrerie. Il n'y a pas de raison de détruire les bouteilles, dit Sébastien David. La Préfète est d'ailleurs plus favorable à une vente aux enchères au profit d'une association, car les taux ne sont pas dangereux pour la santé. Si par contre, cette nouvelle analyse rend le vin propre à la commercialisation, la préfète retirera son arrêté au bénéfice du doute dit-elle.