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Les agriculteurs déçus par l'absence des députés LREM de Haute-Garonne

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Après le vote par le Parlement du CETA, traité de libre-échange avec le Canada, les agriculteurs souhaitaient avoir une discussion ce lundi avec leurs élus dans une exploitation près de Toulouse. Aucun député de la majorité parlementaire n'est venu.

Ce dimanche 28 juillet, des agriculteurs en colère ont muré la permanence d'un député LREM creusois pour protester contre le CETA. Ce dimanche 28 juillet, des agriculteurs en colère ont muré la permanence d'un député LREM creusois pour protester contre le CETA.
Ce dimanche 28 juillet, des agriculteurs en colère ont muré la permanence d'un député LREM creusois pour protester contre le CETA. © Maxppp - Pascal Dacasa

Les agriculteurs n'auront pas eu de réponse de la part de leurs députés. Ce lundi, quelques jours après le vote controversé au Parlement du CETA, le syndicat agricole de Haute-Garonne (FDSEA) invitait dans une exploitation près de Toulouse, à Labège, les parlementaires du département à venir échanger avec eux. Aucun des députés LREM signataires du traité de libre-échange avec le Canada, n'est venu à cette rencontre. De nombreux agriculteurs ont peur de voir débarquer sur le sol français des produits non autorisés sur le territoire européen et d'être mis en concurrence avec le modèle agricole canadien. 

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Des permanences dégradées en France

Une absence remarquée, surtout en ces derniers temps marqués par le mécontentement du monde agricole vis-à-vis des élus qui ont voté l'accord. Depuis une semaine, de nombreux députés ont pu mesurer ce désaveu. Des permanences de parlementaires de la République en marche signataires ont été emmurées, taguées... 

Peu surpris, par l'absence des élus, les agriculteurs ne s'avouent pas vaincus. "S'ils ont peur de nous rencontrer, nous irons les rencontrer un par un, explique Christian Mazas, président du FDSEA 31. Le fait d'avoir l'impression de ne pas être écouté peut amener à certains excès. C'est dommage qu'ils ne prennent pas la peine de venir nous écouter." 

Faut-il s'attendre à de nouvelles dégradations de locaux de députés En Marche cette fois-ci dans le département de la Haute-Garonne? Luc Mesbah, secrétaire général du syndicat agricole, sourit: "Peut-être que certains auront du fumier devant chez eux. La symbolique est importante. On a la faculté de s'inviter chez eux !"

Contactés, aucun des députés LREM ne nous a répondu à l'exception de Monique Iborra (6ème circonscription). L'élue explique qu'elle n'a pas été mise au courant de la rencontre organisée par les agriculteurs du département. 

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