Nouvelles modalités d'indemnisations en cas d'attaque de loup, lynx et ours
Les ministères de l'Agriculture et de la Transition écologique ont publié mardi un communiqué dans lequel ils détaillent les nouvelles modalités d'indemnisation en cas d'attaque de loup, lynx et ours. Des changements avec deux objectifs : unifier et élargir ces compensations financières.

Le gouvernement par l'intermédiaire du ministère de l'Agriculture et du ministère de la Transition écologique veutunifier les indemnisations en cas d'attaque de grands prédateurs. Comprenez: loups, ours et lynx. Désormais, il y aura un barème unique pour les dégâts causés par ces trois animaux. Il sera fixé sur le plus élevé des trois anciens dispositifs en vigueur dans la zone.
Dans le département des Alpes-Maritimes, cela ne change pas grand chose, car il n'y a pas d'ours et la présence du lynx n'est pas avérée. Autre changement important, en faveur des éleveurs, l'ouverture à indemnisation pour les pertes dites indirectes. Exemple : une brebis ayant subi une attaque qui fait moins de lait parce qu'elle est stressée ou qui perd du poids fera l'objet d'une indemnisation.
Des indemnisations soumises à conditions
Enfin, il y a aussi les choses qui fâchent encore les éleveurs. Elles émanent de directives européennes qui disent que toutes ces compensations financières seront soumises à conditions. L'éleveur aura dû protéger son troupeau avec au moins deux moyens techniques. Si ce n'est pas le cas, alors il n'y aura pas d'indemnisation. Quelques dérogations sont possible, mais il faudra alors prouver que le troupeau n'est pas protégeable.