- Accueil
- Infos
- Agriculture - Pêche
- Terre de Touraine par Philippe Guilbert
Terre de Touraine par Philippe Guilbert
Si vous le voulez bien, nous allons laisser de côté pour une fois l’agriculture pour parler culture en milieu rural et tout particulièrement du joli village de Marigny Marmande, toujours en Touraine et presque en Poitou.

Le samedi 26 septembre à 15 heures a lieu la remise des prix du « printemps des poètes » dans ce bourg labellisé « village en poésie ».
La crise sanitaire oblige, le « « printemps des poètes s’est un peu décalé à la fin de l’été. C’est la magie de la poésie de transposer les saisons vous savez. Le poète fait ce qu’il veut, dit ce qu’il veut !
A Marigny, la bibliothèque communale Andrée Chedid et la compagnie théâtrale du Halo remettent des prix aux lauréats du concours ; une douzaine d’auteurs de tous âges sur les 160 participants locaux cette année. Tous ont pris la plume pour illustrer en vers le thème du courage ; choisi cette année par le Centre National de la Poésie. On pourra acheter sur place le recueil des poésies édité par un éditeur local. Et Terre de Touraine consacre sa page magazine à l’évènement. Tout ce qui est rural est notre vous savez. Notre page magazine est une ouverture sur le monde des arts – la semaine passée – nous l’avons consacré aux peintres de la préhistoire - et puis les agriculteurs sont des gens plutôt courageux. A bien y réfléchir aussi, le poème est comme un lit de semence, où les graines poétiques restent en dormance ou au contraire germent pour que bondissent images et bouquets d’émotions parfois ténus, discrets et profonds ou au contraire des sensations exubérantes et colorées. On pourrait même dire que par leur musicalité, les poèmes bercent des âmes consentantes et donnent vie à une brume attirante. Quand on y pénètre la réalité s’estompe tandis qu’émergent les songes. Telles des cavernes d’Ali-Baba, les poèmes s’ouvrent rarement à la première lecture, il faut parfois les lire et les relire pour trouver le « Sésame » ; ce ton juste qui fera vibrer leur corde de vie. Ce sont de simples mots pourtant, mais leur partition est si bien composée que de la bouche du récitant s’écoule une onde bienfaisante, nourrissant l’esprit et le corps tout entier.
Quand on prend le temps de s’ouvrir aux poèmes, on y retrouve ses émotions d’enfants, les odeurs ayant parsemées une vie, ses blessures et ses bonheurs aussi. Le poème libère l’esprit des idées noires, parfois en les exprimant, comme un vent neuf et bon soulevant la poussière de souvenirs anciens. Au principe de réalité, le poème oppose celui de l’abstraction bienfaisante.
Alors pour finir quelques vers écrits par des écoliers d’une école richelaise pour le concours :
« Du courage on en a !
Il faut savoir où chercher
Car là au fond de moi
Je sais qu’il est caché …»…
L'info en continu
Les plus consultés
Disparition de Lina : ouverture d'une information judiciaire pour enlèvement ou séquestration
France Bleu Alsace"Mon sang n'a fait qu'un tour" : la réapparition du boucher volatilisé de Lannion crée l'émoi dans la commune
France Bleu Breizh IzelSaint-Péray : plusieurs magasins de pôle 2000 ravagés par les flammes
France Bleu Drôme Ardèche