34 cochons d'un élevage porcin de Monteux abattus à cause de la maladie d'Aujeszky
Trois cochons d'une exploitation agricole de Monteux ont été diagnostiqués positifs à la maladie d'Aujeszky et toutes les bêtes ont dû être abattues. Ce virus ne touche que les porcs d'élevage et les sangliers, il n'est pas transmissible à l'homme et la viande reste consommable.

L'élevage porcin de Monteux "l'étable montilienne" est touché par la maladie d'Aujeszky. Trois cochons ont été diagnostiqués positifs à ce virus qui ne touche exclusivement que les porcs d'élevage et les sangliers.La maladie n’est pas transmissible à l’homme et la viande de ces animaux reste consommable. L'éleveur a dû malgré tout faire abattre tout son élevage, soit 34 cochons pour éviter tout risque de propagation.
La maladie d'Aujeszky, qui touche le système nerveux des animaux, est très contagieuse, principalement par le contact de groin à groin. Elle entraîne à terme la mort de l’animal. Les élevages de plein air ont plus de risques d'être contaminés car les cochons sont plus facilement en contact avec les sangliers.
Un autre élevage touché à Manosque
La contamination de l'élevage de Monteux ne s'est pas faite dans le Vaucluse. Il s'agit probablement d'une contamination liée à un jeune cochon acheté dans une exploitation de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) qui élève des porcelets en plein air. Tout le troupeau sur place a du être abattu également, soit 800 porcelets et cochons car le virus y a aussi été détecté.
À Monteux, l'éleveur très secoué par la situation doit respecter trois semaines de vide sanitaire avant de reprendre des animaux. Les bâtiments vont être désinfectés à la chaux. Les services vétérinaires confirment que l'agriculteur montilien avait un équipement aux normes et qu'il avait en plus en prévention installé des doubles clôtures biosécurité qui empêchent le contact avec les sangliers.
"L'étable montilienne" a décidé de reporter la fête "De Ferme en Ferme" le week-end prochain car l'exploitation devait recevoir du public les 27 et 28 avril. L'éleveur ne souhaite pas prendre le risque de contaminer un autre élevage. Les chaussures d'une personne qui n'aurait pas respecté les consignes d’accès à la zone d’élevage pourraient par exemple propager le virus.