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Baie de Lannion : malgré les mesures mises en place, les algues vertes toujours d'actualité

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À Plestin-les-Grèves par exemple, la plage est pourtant nettoyée tous les jours. Et, comme dans le Finistère, la Préfecture assure qu'il n'y a pas d'arrivage massif cette année. Sauf qu'il existe bien encore des vasières qui dégagent de l'hydrogène sulfuré, très nocif.

Les algues vertes sont encore nombreuses sur les abords de la rivière qui débouche sur la plage de Plestin
Les algues vertes sont encore nombreuses sur les abords de la rivière qui débouche sur la plage de Plestin © Radio France - Soisic Pellet

"On nous dit que ça va mieux. Mais regardez ! C'est comme ça que ça va mieux ?" : Yves-Marie le Lay, président de l'association Sauvegarde du Trégor montre les nombreuses vasières présentes le long de la rivière Yar, qui débouche sur la grande plage de Plestin-les-Grèves. Ici, pourtant, tout est fait pour éviter ces amas. Les algues vertes sont ramassées plusieurs fois par semaine, presque tous les jours assure une riveraine. 

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"Malgré tout ce qui est fait, les algues vertes sont encore là" 

Bien sûr, il y a eu des efforts de faits admet le président de l'association. "Mais c'est un échec puisqu'il y a encore des algues vertes" ajoute-t-il. "On est pourtant à dix ans de plan algues vertes. Alors cette année, il y en a moins qu'avant. Mais il y a en a encore. Et ça fait 49 ans qu'il y en a encore. Ce qu'il faut, c'est une vraie révolution agricole" , affirme Yves-Marie le Lay. 

"Je vais prendre la métaphore Tour de France. On ne gagne pas un Tour avec une trottinette ! Et bien ici, pour lutter contre les algues vertes, on ne prend pas de super vélos mais des trottinettes." Yves-Marie le Lay, président de l'association Sauvegarde du Trégor 

Yves-Marie le Lay mesure le taux d'hydrogène dans les vasières
Yves-Marie le Lay mesure le taux d'hydrogène dans les vasières © Radio France - Soisic Pellet

Le taux mortel est atteint dans certaines zones 

Avec des membres de l'association et à l'aide de détecteurs, il mesure donc régulièrement le taux d'hydrogène sulfuré, le gaz qui se dégage des algues vertes en décomposition. Dans certaines zones, dans les rochers, le taux mortel est atteint, c'est-à-dire 500 BPM. Des zones inatteignables par les services de nettoyage. "Si un enfant marche dedans, il met sa vie en danger" assure un membre de l'association. 

Des panneaux ont d'ailleurs été installés à l'entrée de la plage pour alerter sur la dangerosité de cette zone. C'est la seule plage concernée par cet affichage. Mais ça n'empêche pas quelques promeneurs de s'y balader. 

Un panneau installé à l'entrée de la plage de Plestin les Grèves, au niveau de la rivière Yar
Un panneau installé à l'entrée de la plage de Plestin les Grèves, au niveau de la rivière Yar © Radio France - Soisic Pellet
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