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Climat : moins de monde pour la deuxième marche des jeunes à Orléans
Environ 400 jeunes loirétains ont manifesté ce vendredi après-midi pour défendre le climat et réclamer une véritable crise de conscience de l'urgence climatique. Un succès un peu moins important que lors de la première marche, ils étaient alors près d'un millier à manifester

Tous ne sont pas lycéens à Orléans, il y a par exemple Alice, venue de Beaugency, elle est élève au lycée François Villon : "on est une vingtaine, on s'est organisés, on a marché ensemble du lycée jusqu'à la gare, et puis ensuite on a pris le train jusqu'à Orléans". Alice, en tête de cortège, micro à la main, est en charge de motiver ses camarades, avec ses slogans. C'est la CGT qui assure les "moyens techniques", en prêtant le camion sono. "Ce sont les slogans classiques : et un, et deux, et trois degrés... Il y a aussi : on est plus chauds que le climat, bac + 3 degrés, zéro débouchés".
Si la planète était une cathédrale on l'aurait déjà sauvée
Ce vendredi après-midi, ils sont un peu moins nombreux que lors de la première marche des jeunes pour le climat, à Orléans, le 15 mars dernier. Ils étaient alors près d'un millier à s'être mobilisés. Il faut dire que le baccalauréat approche, que beaucoup d'étudiants, aussi, ont déjà quitté le campus de l'Université d'Orléans. Mais les banderoles pleines d'humour sont toujours là. Avec une nouvelle venue, brandie par Margot : "si la planète était une cathédrale, on l'aurait déjà sauvée".
Au début mes parents me disaient que ça n'était pas forcément une bonne idée de sécher les cours mais maintenant ils sont plutôt que je me sois investi
En marge du cortège, quelques militants des différents partis politiques en lice aux élections européennes de dimanche, qui tentent de distribuer des tracts. Certains manifestent, également. Sans véritablement emporter l'attention des jeunes qui manifestent. Théo et Maël sont concentrés sur leur rôle : ils assurent la sécurité, brassard jaune fluo sur le bras droit. "On était déjà là lors de la première manifestation, et on a voulu s'engager un peu plus, on a donc échangé tous ensemble sur les réseaux sociaux, et nous on s'est retrouvés chargés de la sécurité" explique Théo. "Bon on n'a pas forcément peur que ça dérape, mais plutôt que les gens prennent les mauvaises rues, que ça dérape".
Maël estime que c'est le moment où jamais de se mobiliser, tous les experts le disent. Eléonore, qui elle est en classe prépa au lycée Pothier, était déjà là elle aussi le 15 mars dernier, mais c'est la première fois qu'elle se mobilise pour une cause : "et je suis très heureuse que ce soit celle-là. Moi je viens de la campagne et ça se voit très bien que ça ne va pas, on n'entend plus les oiseaux comme avant, on n'entend plus les animaux. Moi je fais aussi des efforts au quotidien, même si je n'ai pas beaucoup de temps, vu que je suis en prépa".