CLIS de Fessenheim: opposants et partisans de la centrale se font entendre
La réunion de la CLIS, la commission locale d'information et de surveillance de la centrale de Fessenheim a été un peu agitée ce mardi, en préfecture du Haut-Rhin à Colmar. Les syndicats ont fait entendre leur voix, pour qu'on ne les oublient pas. Les opposants réclament la fermeture du site.

La tension commence de nouveau à monter autour de la fermeture ou non de la centrale de Fessenheim. Ce mardi, la réunion de la CLIS , la commission locale d'information et de surveillance de la centrale a été agitée. Les syndicats ont pris la parole avant la réunion, ils ont demandé aux membres du comité de ne pas les oublier. " La centrale c'est 2 200 emplois, ne nous oubliez pas," a déclaré Laurent Raynaud le porte-parole de la CGT de Fessenheim. En se faisant le porte-parole des "sans voix", alors que le gouvernement n'arrive pas à se mettre d'accord sur la date de la fermeture. Le délégué syndical a aussi lancé aux allemands : " puisque vous êtes pour la fermeture de Fessenheim , il faut que la centrale arrête de vous verser 17,5% de notre énergie."
Les Allemands se sont aussi exprimés. Ils ont réclamé au président de la CLIS Michel Habig, que soit inscrit à l'ordre du jour de la prochaine réunion, des explications sur l'incident du 9 avril 2014, minimisé par les autorités françaises, selon la presse allemande. Michel Habig leur a répondu que cela faisait deux fois que la Clis s'est expliquée sur le sujet, mais il est d'accord pour de nouveau en discuter le 27 juin à Fessenheim, lors d'une nouvelle réunion de la CLIS, une réunion qui sera publique d'ailleurs. Elle devrait-être aussi agitée que celle qui s'est déroulée ce mardi après-midi à la préfecture du Haut-Rhin à Colmar.