Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

VIDEO - Dordogne : les opposants à la déviation de Beynac s'enchaînent à des pelleteuses

Par

Quatre membres du collectif d'opposants à la déviation de Beynac se sont enchaînés aux pelleteuses ce jeudi matin au pied du château de Fayrac, avant l'arrivée des ouvriers vers 8h.

Philippe d'Eaubonne a été l'un des premiers à s'enchaîner aux pelleteuses
Philippe d'Eaubonne a été l'un des premiers à s'enchaîner aux pelleteuses © Radio France - Paul Barcelonne

Une quinzaine de "zadistes", membres de la SEPANSO, du collectif "Sauvons la vallée de la Dordogne" et de colère 24 se sont rassemblés ce jeudi matin sur le chantier de la future déviation de Beynac, devant l'ancienne gare de Castelnaud-Fayrac. Quatre d'entre eux se sont enchaînés à deux pelleteuses avant l'arrivée des ouvriers, avant le lever du jour.

Publicité
Logo France Bleu

Les opposants réclament toujours l'abandon du projet, et veulent être reçus par la préfète Anne-Gaëlle Beaudoin-Clerc, qui a autorisé les travaux fin janvier. 

VIDEO - Des opposants s'enchaînent à deux pelleteuses

Une action symbolique pour réclamer un moratoire sur le projet de contournement

le président de la SEPANSO-Dordogne Michel André s'est lui-aussi enchaîné à une pelleteuse
le président de la SEPANSO-Dordogne Michel André s'est lui-aussi enchaîné à une pelleteuse © Radio France - Paul Barcelonne

Les gendarmes sont arrivés sur place vers 8h15. Un dialogue s'est installé, les opposants demandent un moratoire sur le projet de contournement de Beynac, ainsi que l'arrêt des travaux. D'ailleurs, ce vendredi, à 10h, le tribunal de Bordeaux examinera un référé suspension déposé par la SEPANSO et le collectif "Sauvons la vallée de la Dordogne", deux collectifs de militants opposés au projet. 

Le président du conseil départemental va déposer une plainte

Germinal Peiro ne compte pas en rester là ! Le président du conseil départemental va déposer une plainte avec constat d'huissier. Il dénonce des dégradations commises en toute impunité. Pour lui, ces dégradations n'empêcheront pas la livraison de la route toujours prévue fin juin 2020.

L'info en continu

Publicité
Logo France Bleu