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Des nichoirs installés sur une exploitation viticole bergeracoise pour attirer les huppes fasciées
A Saint Méard de Gurçon, des viticulteurs du château Laulerie, en Montravel, ont fait appel à la Ligue de Protection des Oiseaux pour installer quatre nichoirs sur leur propriété et leur exploitation de 85 hectares. Il s'agit d'attirer des couples de huppes fasciées.

Marine Dubard est bretonne d'origine. Aujourd'hui vigneronne au Château Laulerie, à Saint Méard de Gurçon, en Montravel, elle s'enorgueillit d'une certification "Haute valeur environnementale" qui impose des restrictions très strictes en matière d'utilisation des pesticides mais qui présente aussi un volet biodiversité pour inciter à implanter des espèces végétales ou animales. A son arrivée dans la région, elle se prend de passion pour la huppe fasciée qui a fait son nid dans un vieux mur. Elle craque pour un drôle d'oiseau à l'air exotique
Quatre nichoirs en bois sont installés dans les arbres qui dominent l'exploitation.
La huppe fasciée est appelée la "Pupu" dans la région, à cause de son cri particulier. On la trouve dans les campagnes en train de piquer l'herbe avec son long bec gracieux. Un oiseau aux ailes arlequins, rayées de noire et de blanc avec une tête surmontées d'une huppe en plumes roussâtres particulièrement reconnaissable. Comme tous les oiseaux communs, la huppe fasciée voit ses effectifs fortement diminuer. Marine Dubard a fait appel à la Ligue de Protection des Oiseaux pour l'aider à installer ses nichoirs qu'elle a commandés sur le site de l'association, lpo.fr. Chloe Bézien, médiatrice environnement de la Ligue de Protection des Oiseaux Aquitaine inciste sur l'importance des emplacements.
Il faut que les oiseaux aient le gîte et le couvert, qu'ils aient un toit mais aussi de quoi manger.
D'où l'importance de l'emplacement où les huppes doivent aussi être tranquille, bien que peu sauvages. La ligue de Protection des Oiseaux a mis en place un programme à destination des agriculteurs et viticulteurs pour les aider à faire revenir les oiseaux. Baptisés, "Des terres et des ailes", il s'agit d'une plateforme internet ou chacun peut échanger ses expériences, encadré par des membres de la LPO qui se déplace, à la demande, sur le terrain. La disparition des oiseaux n'est pas une fatalité et il est encore tant d'agir."Tous les agriculteurs ne sont pas des pollueurs" dit encore Marine Dubard**,** "nous travaillons dans un environnement naturel et on aime bien y vivre."
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