Météo en Moselle : deux degrés au dessus des normales de saison : l'été a été chaud et ça va continuer
Un mois de septembre très doux, après un été très chaud : en Moselle, nous n'avons pas battu des records de températures cette année, mais c'est sur la durée, et sur la globalité, que la situation sort de l'ordinaire.

Arrière-saison, été indien, appelez-ça comme vous voulez... mais en Moselle, on en profite à fond ! Et ça dure depuis le mois de juin : malgré quelques petites variations, il a fait globalement chaud et beau tout l'été. Attention, nous n'avons pas battu des records en termes de températures cette année, selon Florian Pasiecznik, prévisionniste Moselle pour le bureau d'expertise Agate Météo : "Nous avons atteint les 35 à 37 degrés, mais nous sommes restés légèrement en dessous des records des années précédentes".
Neuf jours au dessus de 30 degrés en août et neuf jours en juillet
C'est en fait si on regarde la moyenne entre juin et août que l'on s'aperçoit que nous sommes "à peu près deux degrés au-dessus des normales, avec une température moyenne de 20,5 degrés" depuis trois mois, et environ trois semaines cumulées supérieures à 30° relevées du côté de Lorraine Airport, par exemple.
Le phénomène est lié à un anticyclone bloqué sur la France, voire sur une partie de l'Europe centrale, "qui fait que nous avons régulièrement un flux de Sud, un flux chaud, qui remonte sur le pays et apporte des températures très clémentes", explique Florian Pasiecznik.
Cela risque de devenir problématique si l'on ne retrouve pas de précipitations récurrentes d'ici l'hiver" - Florian Pasiecznik
Et comme cet anticyclone est toujours là, ce beau temps global devrait durer au moins jusqu'à la fin du mois. Là encore, il n'est pas anormal d'avoir une belle arrière-saison, mais c'est la durée qui fait que la situation sort de l'ordinaire. Et il ne faudrait pas que la douceur - et surtout le temps sec - dure trop longtemps, car nous allons nous retrouver dans une situation de sécheresse : "Cela risque de devenir problématique si l'on ne retrouve pas de précipitations récurrentes d'ici l'hiver. Nous avons un déficit qui est en train de se creuser. Le beau temps, c'est bien, mais à un moment donné, il faut recharger les stocks d'eau," conclue Florian Pasiecknik.