Isère : pour les "sauver", il a traversé les Alpes sans émettre de CO²
Le Grenoblois de 27 ans Nicolas Plain vient de traverser les Alpes en huit jours, sans émettre de CO², mais en marchant (à pied), en pédalant (à vélo) et en volant (en parapente). C'est la première phase de son documentaire "Il faut sauver les Alpes", consacré au réchauffement climatique.

Nicolas Plain pensait que son voyage durerait quinze jours. Mais il a finalement mis huit jours pour traverser les Alpes, de Cannes jusqu'à Salzbourg en Autriche, à la fin du mois de juillet. Et sans émettre de CO² : en marchant, en pédalant et en volant avec son parapente.
L'objectif : voir et rapporter la diversité des paysages alpins, ainsi que les effets qu'a sur eux le réchauffement climatique. C'est la première partie de son projet "Il faut sauver les Alpes", sous forme de documentaire. L'une de ses découvertes ? Juste avant de passer le col de Furkapass, dans les Alpes suisses, le glacier à la source du Rhône qui n'en est désormais plus un...
Nicolas Plain a découvert l'un des effets du changement climatique, à la source du Rhône, dans les Alpes suisses
La seconde partie de son projet commence ce weekend, avec une équipe de tournage, pour cette fois présenter des solutions pour lutter ou limiter les effets du changement climatique, sur plusieurs secteurs entre Grenoble et Chamonix.
Un voyage de huit jours, sans moyen motorisé
En tout cas, Nicolas Plain, 27 ans, diplômé de l'Ecole Polytechnique, et explorateur scientifique, comme il se qualifie, a relevé le défi de ce voyage, non sans obstacles ! "Il n'y en a pas eu qu'un !" plaisante Nicolas Plain, "j'ai l'impression d'être parti plus d'un mois". Un voyage intense : dès la première journée, il se pose avec son parapente dans un alpage à 2 000 m d'altitude, pour laisser passer un front de pluie... sauf qu'un orage arrive ! Il s'abrite dans une ravine pendant une heure et demi, avec l'eau et la boue comme seule compagnie.