L'absence de vote de l'Europe sur le glyphosate est "une excellente nouvelle" pour Brune Poirson
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, la Pernoise Brune Poirson participe en ce moment aux négociations concernant le sursis du glyphosate. L'absence de décision de l'Europe ce mercredi est une "excellente nouvelle" estime la Vauclusienne.

Alors que finalement l'Europe n'a pas réussi à se mettre d'accord sur l'autorisation du glyphosate (ingrédient du Roundup). La licence de l'herbicide expire au 15 décembre.
"Pour nous la France, c'est une victoire. Le glyphosate aurait pu être renouvelé pour 10 ans", affirme Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, sur Franceinfo.
"Nous nous sommes battus" - Brune Poirson, secrétaire d'Etat
"La France a alerté ses parties prenantes en France, et ses partenaires européens. Nous avons mobilisé sans cesse avec Nicolas Hulot ces dernières semaines", reprend la Pernoise. "Nous nous sommes battus, la Commission européenne a proposé 10 ans, puis cinq ans, et il n'y a pas eu de majorité qualifiée."
"C'est une excellente nouvelle", estime Brune Poirson
La France demande donc une sortie du glyphosate dans un délai de quatre ans : "Il nous reste encore plusieurs semaines d'ici au prochain vote pour mobiliser nos partenaires européens."
"Ce sont des modes de culture qu'il va falloir changer" - Nicole Bernard, FNE
"Quelle serait la solution pour qu'on se remette dans un cercle plus vertueux, de diminution des pesticides? ", demande Nicole Bernard de France Nature Environnement Vaucluse. "Il ne va pas suffire d'interdire purement et simplement une substance pour l’éliminer. Ce sont des modes de culture qu'il va falloir changer, et ça ne peut pas se décider du jour au lendemain. Il y a la vie économique des agriculteurs, de leur famille, pas seulement leur santé, qui est en jeu."
"Le glyphosate devrait être interdit." - Laurent Thérond, de la Confédération paysanne
"Le glyphosate devrait être interdit", affirme Laurent Thérond, porte-parole de la Confédération paysanne en Vaucluse et agriculteur bio. Il estime qu'il faut tout de même accompagner les agriculteurs, et notamment au niveau des prix.