Les opposants à la centrale électrique de Landivisiau rencontrent le président de la région Bretagne
Le passage de Nicolas Hulot à Quimper avait au moins servi à ça : les opposants au projet de Landivisau avait pu rencontrer le ministre quelques instants. Ils avaient aussi pris rendez-vous avec le président du Conseil Régional, Loïg Chesnais-Girard. Qui les a reçu cette semaine.

Lors de son passage à Quimper pour le salon Breizh Transitions, le 17 novembre dernier, Nicolas Hulot était bien attendu, notamment par les opposants au projet de centrale électrique au gaz de Landivisiau. Ce projet, confié par la région Bretagne au groupe Direct Energie est "complètement sur les rails" et "exemplaire en matière environnementale" pour le patron de Direct Energie (REECOUTER CI-DESSOUS). Pourtant, il continue de fédérer l'opposition de certains élus et de nombreux habitants.
Un projet qui serait "déjà obsolète" selon Alain Somme
Parmi les élus opposés, Alain Somme, leur porte-parole, détaille dans un communiqué ce qui a été résumé par plusieurs élus à Loïg Chesnais-Girard, cette semaine, à Rennes.
(extrait de leur communiqué)
- la consommation d'électricité en Bretagne s'est stabilisée et la consommation électrique en Bretagne pour l'année 2016 et inférieure de 11 % par rapport au scénario prévu en 2010.
- le filet de sécurité (liaison à 225000 volts entre Lorient et Saint-Brieuc ) est achevé avec une mise en service début 2018.
- l'interconnexion électrique FRANCE – Irlande de 700 mégawatts environ soit presque le double de la centrale de Landivisiau est en cours de finalisation avec un financement de 4 million d'euros pour l’étude de faisabilité de la Commission européenne.
Pros et antis centrale
Dans ce dossier, qui compte, comme beaucoup de sujets qui touchent à l'aménagement et à l'énergie, des "pros" et des "antis", l'échéance judiciaire semble s’être récemment éclaircie pour le porteur de projet. Il envisage une mise en route en 2020. Pour les opposants, une autre voie est encore possible.