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Neuvic : ils lancent une campagne de financement participatif pour sauver leur ferme dévastée par la grêle
La ferme de Raulhac à Neuvic a été fortement touchée par un orage de grêle le 8 mai. Gérard et Gabrielle Strumpler ont perdu leurs 2400 arbustes de fruits rouges. Pour sauver l'exploitation ils viennent de lancer une campagne de financement participatif.

La ferme de Raulhac à Neuvic a été reprise en 2011 par un couple d'origine allemande, Gérard et Gabrielle Strumpler. En 2012 ils ont planté 2400 arbustes de myrtilles, framboises, cassis et groseilles, plus des fraisiers, légumes et arbres fruitiers. Parallèlement ils ont développé une activité pédagogique et accueillent des groupes de jeunes. C'est d'ailleurs en préparant les tentes pour l'arrivée d'un groupe qu'ils ont été surpris par l'orage ce 8 mai dernier. "Ils nous est arrivé un orage incroyable, se souvient Gérard. Comme si il était arrimé au dessus de nous". Pendant près de deux heures la grêle est tombée sans discontinuer. "Il est tombé 15 à 20 centimètres au total".
Ils ont été pelés, poncés" Gabrielle Strumpler
Les dégâts sont importants. La grêle a emporté la terre. L'eau ruisselait jusque dans la maison. Les tentes pour l'hébergement des jeunes ont été défoncées. Mais ce sont surtout les arbustes qui ont beaucoup souffert", au moment où ils étaient en pleine floraison. "Sur ce pied de variété de myrtille qui s'appelle Brigitta il y avait 2000 fleurs à peu près. Il n'y a plus que la charpente, comme en hiver" montre Gabrielle. Ils ont été pelés, poncés. L'écorce est très abîmée". Seule solution pour que les pieds repartent bien : les tailler sévèrement, ce qui réduira beaucoup la production encore l'année prochaine.
30 000 euros pour survivre
C'est d'autant plus dramatique pour le couple que c'est la quatrième année que leur verger est dévasté par des intempéries. Il a subi la grêle déjà en 2015, puis la sécheresse en 2016, le gel en 2017 et de nouveau la grêle donc. "Nous avons planté en 2012. On espérait avoir les premiers fruits en 2015. En fait donc on n'a jamais produit" souligne Gérard. Et d'ajouter : "là on est à bout de souffle". D'où cette campagne de financement participatif. Gabrielle et Gérard Strumpler espèrent récolter 30 000 euros pour réparer les tentes, replanter les arbustes trop abîmés, et survivre tout simplement.