Sécheresse : le niveau des barrages du Pilat baisse mais reste dans la normale
En cette période de canicule qui recommence, le niveau des barrages du Pilat - qui approvisionnent en partie en eau potable l'agglomération de Saint-Étienne - est suivi de près.

Les barrage du Pilat n'alimentent qu'en partie Saint-Étienne Métropole puisque la plus grande quantité d'eau vient tout de même du barrage de Lavalette, en Haute-Loire. Beaucoup de Ligériens se sont aperçus que le niveau avait très nettement baissé, par exemple sur le barrage du Dorlay, entre Doizieux et La-Terrasse-sur-Dorlay. Une baisse de près de deux mètres, très visible de la berge.

Pour autant, il n'y a pas lieu de s’inquiéter selon Jean-François Barnier qui préside la société d'économie mixte chargée de gérer les barrages du Pilat. Il estime que pour cette période estivale, les niveaux de nos barrages restent plutôt très corrects : "Il est vrai que la situation est particulière sur le barrage du Dorlay et c’est habituel, c’est moins deux mètres (ndlr : par rapport au niveau d'eau habituel). De là à dire qu’il faut s’affoler, non il faut rester raisonnable".
Limiter la consommation d'eau par précaution
Jean-François Barnier appelle toutefois les usagers de l'eau à la vigilance : "il ne faut pas exagérer la consommation d’eau, sachant qu'en surface, les trois quarts du département sont placés en sécheresse. Ce n’est pas parce que nous ne le sommes pas pour le moment que nous ne le deviendrons pas, puisqu'une période de canicule s’annonce. Il n’y a pas de quoi s’affoler pour Saint-Étienne métropole mais en même temps, je demande à être raisonnable dans la consommation d’eau. Pour résumer : _aucune inquiétude pour l’instant, mais quand-même, soyons prudents, en cas de sécheresse qui durerait encore trois semaines à un mois_".
Les barrages du Pilat sont bien sûr très utiles comme réserve d'eau potable pour l'agglomération stéphanoise mais ils ont aussi l'obligation de restituer une partie de leur débit au milieu naturel, c'est à dire soutenir les rivières dont le niveau est très bas en ce moment. C'est une contrainte dont les gestionnaires doivent tenir compte.