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Réchauffement climatique : 200 rennes retrouvés morts de faim en Arctique

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L'Institut polaire norvégien annonce ce lundi avoir retrouvé 200 rennes morts de faim durant l'hiver en Arctique, dans l'archipel du Svalbard. Pour les chercheurs, ce nombre anormalement élevé est la conséquence du réchauffement climatique.

200 rennes sont morts de faim en Arctique durant l'hiver 2018-2019.
200 rennes sont morts de faim en Arctique durant l'hiver 2018-2019. © AFP - HANDOUT, ELIN VINJE JENSSEN / NORWEGIAN POLAR INSTITUTE / AFP

Le constat des chercheurs est alarmant : 200 rennes sont morts de faim l'hiver dernier sur l'archipel du Svalbard, dans l'Arctique. C'est ce qu'a annoncé ce lundi l'Institut polaire norvégien. Et ce taux de mortalité, anormalement élevé, est dû, selon les scientifiques, au réchauffement climatique. 

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Les animaux sont morts durant l'hiver dernier, incapables de se nourrir convenablement. "Cette année, on a observé une mortalité très élevée des animaux et cela est dû à des pluies abondantes qui leur posent problème", a souligné la responsable du projet de recensement. 

"Le changement climatique fait qu'il pleut beaucoup plus. La pluie tombe sur la neige et forme une couche de glace sur la toundra." - La cheffe du projet de recensement, Åshild Ønvik Pedersen 

Et à cause de cette importante couche de glace, les rennes n'ont pas pu manger le lichen et les autres pousses végétales. "Ce sont les animaux les plus jeunes et les plus faibles à succomber en premier", souligne la responsable.

Le réchauffement climatique, deux fois plus rapide dans l'Arctique

Les rennes présents sur l'archipel du Svalbard sont "surveillés et comptés car ils sont sensibles au changement climatique", indique l'Institut polaire norvégien sur sa page Facebook

Des animaux morts de faim sont découverts tous les ans, mais cette fois-ci, le degré de mortalité est très important. Un tel niveau n'a été observé qu'une fois, durant l'hiver 2007-2008. Pour les chercheurs, le réchauffement climatique, deux fois plus rapide dans l'Arctique que dans le reste du monde, est en partie responsable. 

Mais cette mortalité est également due à la hausse importante du nombre de rennes. On en compte aujourd'hui 22.000 sur l'archipel.

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