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VIDEO - Notre-Dame-des-Landes : week-end de portes ouvertes, avec en toile de fond l'avenir des terres agricoles

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes se remobilise et ouvre ses portes ce week-end. Alors que le projet d'aéroport est abandonné, agriculteurs et zadistes demandent à l'Etat de clarifier la situation de certaines terres agricoles.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes ouvre ses portes ce week-end.
La ZAD de Notre-Dame-des-Landes ouvre ses portes ce week-end. © Radio France - Anne Patinec

Le projet d'aéroport a beau avoir été abandonné en janvier dernier , le combat continue sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Les occupants se mobilisent d'ailleurs ce week-end et organisent deux journées "portes ouvertes" avec des concerts, des randonnées ou encore des travaux. Ils demandent aujourd'hui à l'Etat de répondre à leurs questions sur l'avenir des terres agricoles. Une réunion importante est d'ailleurs prévue en préfecture, à Nantes, le 12 octobre prochain.

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Les agriculteurs à la mairie de Notre-Dame-des-Landes

L'Amélaza, l'association pour le maintien des exploitations légales sur l'ancienne ZAD, en appelle à l'Etat. Ses membres, arrivés en tracteurs, ont assisté à une réunion vendredi matin à la mairie de Notre-Dame-des-Landes. Les agriculteurs expropriés dans le cadre du projet d'aéroport souhaitent récupérer les terres qu'ils exploitaient auparavant. Certaines sont convoitées également par des zadistes engagés dans des projets agricoles. 

On a un rôle à jouer ici" - Joël Quellard, membre de l'association "NDDL, poursuivre ensemble"

Les occupants actuels de la "zone à défendre" veulent eux s'installer sur la durée et sur une plus grande surface. Une quinzaine de leurs projets bénéficient pour l'instant d'une convention d'occupation précaire , valable jusqu'au 31 décembre. Les zadistes occupent actuellement 170 hectares. 

Les zadistes comptent bien garder leurs terres

Si la ZAD a retrouvé son calme depuis la fin du printemps, la question du foncier est en effet loin d'être réglée et de nombreuses incertitudes subsistent. Installés depuis deux ans sur la ferme de Saint-Jean du Tertre, Willem, éleveur laitier bio, et Mickaël, paysan-boulanger, sont toujours sans droit ni titre. Ils exploitent des terres revendiquées aussi par des agriculteurs voisins qui en avaient le fermage.

Si on a ces terres-là, c'est quand même parce qu'on a mis en échec le projet d'aéroport" - Willem, éleveur laitier

Pour l'instant, Mickaël et Willem exploitent une quarantaine d'hectares mais ils auraient besoin du double pour que la ferme soit viable. Aujourd'hui, ils aimeraient plus de stabilité : "l'administration se place en arbitre sans vouloir arbitrer, n'organise pas de rencontres bilatérales, c'est un peu frustrant".

Clémence réside sur la ZAD depuis trois ans et participe au projet de "grand troupeau communal". Elle aussi estime qu'ils sont légitimes pour continuer à vivre et travailler sur ces terres :

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Comme tous les jeunes installés sur la ZAD, Willem s'est lancé dans l'agriculture biologique, un modèle d'avenir selon lui : "on a proposé un modèle agricole, on peut en discuter, le partager avec d'autres. _C'est le modèle en plus qui a été promu par le Président de la République__. Il a dit qu'il fallait plus d'agriculture biologique._"

Pour l'instant, les projets liés à l'habitat comme les projets culturels sont en suspens.

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