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Au Festival de Cornouaille, un couple anglais passionné depuis 50 ans !
Suzanne et Alpine connaissent le festival de Cornouaille à Quimper depuis 1976 ! Et ils y reviennent quasiment tous les ans depuis 1991. Une histoire d'amour avec la musique bretonne commencée presque par hasard, au détour d'un fest-noz à Rennes en 1973. Rencontre.

Le festival de Cornouaille bat son plein à Quimper. C'est jusqu'à dimanche prochain et cette édition profite d'un grand soleil. Mais les fans de la première heure viendraient quelque soit le temps.
Et les plus fidèles ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Nous avons rencontré un couple d'Anglais qui vient en Bretagne depuis plus de 40 ans et qui est tombé littéralement amoureux de la culture bretonne.
J'ai découvert une passion pour la musique bretonne
Suzanne et Alpine vivent à Newcastle dans le Nord de l'Angleterre. Elle découvre la Bretagne en 1973. Elle est alors assistante scolaire dans un lycée du Morbihan : "Je n'avais rien à faire le week-end alors une copine m'a emmené à un fest-noz à Rennes et j'ai appris à danser. J'ai adoré la musique et les danses bretonnes. En 1976, je suis allée à Quimper au festival de Cornouaille avec mon mari et nous avons dansé aux allées de Locmaria avec Sonerien Du. Mon mari a aussi découvert une passion pour la musique bretonne". Roseline, la copine en question opine : "J'ai jamais pensé qu'il y aurait une suite aussi longue après ce week-end. C'est une amitié qui n'aurait peut-être pas perduré sans cette histoire de danse et de festival qui les fait revenir chaque année en Bretagne".
Oh la bombarde !
Et pour danser, ils dansent : gavotte, plinn, pach-pi, avant-deux, polka, valse écossaise. Et quand on lui demande pourquoi un tel amour pour cette musique, Suzanne s'écrie : "La bombarde !! Oh, la bombarde, ça commence et on y va !" Alpine lui est tombé amoureux de la variété de la musique bretonne et de l'ambiance qu'elle transmet : "Nous avons des danses traditionnelles comme le Ceili dans les festivals mais pas autant que les musiques bretonnes pour danser : la gavotte, le plinn, le fisel, la polka, l'avant-deux. Des danses différentes que l'on reconnaît tout de suite et ça danse dans tous les chapiteaux. En Angleterre, oui nous avons des danses mais elles sont expliquées. Il faut que quelqu'un dise ce que vous devez faire avant de commencer. En Bretagne, la musique commence. Et les gens dansent. C'est génial".
Suzanne obtient des toilettes pour le festival
Et quand on lui demande de raconter une anecdote, Suzanne a tout de suite son idée en tête : "Il n'y avait pas de toilettes place Saint-Corentin pour les touristes et les festivaliers. Alors j'ai écrit au maire de l'époque plusieurs fois car c'était un problème grave (rires). Et j'ai réussi !"
Suzanne et Alpine ne sont pas seulement fans du Cornouaille mais de toute une région : "Les mégalithes en mer, dans les champs, la nourriture, les galettes, les complètes, le kouign-amann, le far".
Une bibliothèque musicale impressionnante
Et la langue bretonne alors ? Trop compliqué pour Suzanne qui apprend l'Italien en ce moment. Alpine lui joue de la flûte irlandaise et compose même quelques morceaux. Ils ont organisé trois fest-noz en Angleterre. Leur bibliothèque de musique bretonne est sans doute la plus fournie du pays.
Suzanne veut revenir aussi longtemps que possible au festival de Cornouaille. Une chose l'inquiète : cette année elle a quitté le fest-noz avant minuit. Ce n'était jamais arrivé.
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