Déconfinement : vendeurs et chineurs normands attendent le retour des brocantes avec impatience
Avec les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le Covid-19, des brocantes et vides-greniers initialement prévus sont annulés. Un crève-cœur pour certains adeptes.
Habituellement cette saison est propice aux nombreuses brocantes et foires à tout. Or en cette période de crise sanitaire, difficile de chiner. Les événements de ce type, qui animent très souvent les petits villages normands et font la joie des promeneurs, sont annulés. Ce qui fait de nombreux déçus.
Un rendez-vous incontournable
Geneviève ne retrouvera pas son emplacement habituel cette année à La-Poterie-Cap-d’Antifer, près du Havre. "Il fait un temps magnifique, cela aurait été l'occasion de bien vendre et c'est toujours agréable de voir les personnes que nous ne voyons pas souvent. C'est un endroit convivial. Cela fait dix ans que je viens ici".
Valentin aussi est impatient de retrouver les foires à tout. Non pas pour exposer, mais pour chiner ! C'est un passionné de vieux vinyles. "La brocante, c'est ma première source de trouvailles. Dans un magasin cela n'a rien à voir en terme de prix et sur Leboncoin ou sur Facebook, la personne qui nous vend des choses sait déjà ce qu'elle vend, c'est fouillé, il n'y a pas de hasard. C'est difficile de fonctionner au coup de cœur".
Ce genre d'événement c'est aussi pour les associations un moyen de financer plusieurs projets. C'est le cas au Nouvel Hôpital de Navarre à Evreux. "L'argent que l'on gagne est redistribué pour les activités des patients et résidents de l’hôpital. Grace à cela, nous organisons les spectacles de Noël ou les après-midi dansants, beaucoup d'activités. Cela va être un manque à gagner", indique Richard Bruno, l’organisateur de la foire à tout, qui d'ordinaire rassemble 300 exposants. La plupart de ces brocantes ne seront pas reportées.