Dordogne : le maire de Périgueux, figurant sur le tournage de la série "Victor Hugo"
Le maire de Périgueux joue les figurants sur le tournage de "Victor Hugo, ennemi d'Etat". Antoine Audi a tourné trois scènes ce jeudi dans les rues du vieux Périgueux. Une expérience qu'il a jugé "passionnante".

Haut de forme, col cassé, lavallière, ce jeudi 26 avril, le maire de Périgueux a fait un grand bond dans le passé pour tourner trois scènes de la série "Victor Hugo ennemi d'état". Il a même eu droit à un raccord maquillage et un coup de brosse pour redonner un peu de souplesse à ses bouclettes grises.
"Je suis patient de nature, tout le monde le sait !" — Antoine Audi
"Il y a un peu de préparation chez les acteurs âgés" sourit le maire qui parle d'une expérience "passionnante". Il se dit ravi de ce qui se passe aujourd'hui dans sa ville et dans le département. Antoine Audi a souhaité jouer les figurants dans cette série qui retrace l'évolution politique Victor Hugo entre 1848 et 1851 pour voir "de l'intérieur" comment cela se passait. L'élu joue le rôle d'un passant qui achète des pommes. Il a tourné trois scènes et attendu aussi, comme tout le monde. "Je suis patient de nature, tout le monde le sait ! Donc ça ne peut me faire que du bien !" Mais même s'il prend la pose avec plaisir devant les décors montés rue du Plantier, le maire Républicain est resté du côté des bourgeois.

La série tournée par France 2 sera diffusée en deux parties aux alentours de la Toussaint. C'est Yannick Choirat qui joue le rôle de Victor Hugo, Isabelle Carré celui de Juliette Drouet. L'équipe est restée trois semaines en Dordogne. Elle a tourné une dizaine de jours en Bergeracois au château de la Garraube, puis dans les grands salons de la préfecture et enfin dans les rues de Périgueux avec une scène de barricades qui sera la dernière de ce tournage financé par le Conseil départemental de la Dordogne à hauteur de 60.000 euros.
Pour autant, le président du Conseil départemental n'a pas tenté l'expérience de la figuration, même si, avec un prénom pareil, Germinal Peiro avait toute sa place du côté des barricades. Même 30 ans plus tard avec Emile Zola.