EN IMAGES - Piscine, jeux d'eau, sauna... Un futur "centre aqualudique" prévu à Cenon en 2023
On pourra de nouveau nager, si tout va bien, à l'été 2023 à Cenon. La mairie a présenté ce mercredi son projet de complexe aqualudique, avec plusieurs bassins, des espaces pour se détendre, et des jeux d'eau à l’extérieur l'été. Un chantier particulièrement attendu à Cenon et sur la rive droite.
C'est un des grands projets, à plus de 16 millions d'euros de la mandature du maire de Cenon, Jean-François Egron. Un projet de complexe aqualudique, qui devrait ouvrir ses portes le 1er juin 2023, dans le parc du Loret, en bordure de rocade, à l'Est de Cenon. La mairie l'a dévoilé, ce mercredi, levant le voile sur ce projet à la fois sportif et ludique. Il prévoit un bassin de natation de 25 mètres de long, et de six couloirs de large, bordé par des tribunes pour accueillir les manifestations sportives.
Pour les moins sportifs, il y aura aussi un espace de 241 m², avec un bassin d’apprentissage de la nage, des jets massants, et une pataugeoire. Un hammam et un sauna, un espace beauté, un solarium sont aussi prévus. Enfin, l'été, des jeux d'eau seront installés à l'intérieur. La mairie joue aussi la carte du patrimoine, puisque l'entrée se fera par la chartreuse du Loret, bâtiment du XVIIIe siècle, qui sera rénové.
Côté accessibilité, tout cela se situe proche de la station de tram Jean-Zay, et proposera un parking de 2 000 m² et un garage à vélo abrité. La mairie promet la gratuité de l'entrée pour les Cenonnais les plus modestes. Les autres tarifs varieront entre 1,50 et cinq euros, pour les personnes n'habitant pas Cenon. Des détails restent à règler, puisque le lieu pourrait être géré par plusieurs communes de la rive droite, ce qui permettrait d'élargir les horaires d'ouverture, idéalement sept jours sur sept jusqu'à 22 heures, si le lieu est co-géré avec plusieurs communes.
Quand on parle avec les gens des communes à côté, ils attendent tellement d'équipements de ce type
La piscine pourra accueillir 600 personnes par jour, expliquent les porteurs du projet, qui s'attendent à voir débarquer 110 000 personnes par an. Parce que, "quand on parle avec les gens des communes à côté, ils attendent tellement d'équipements de ce type, que je pense qu'on va plus refuser du monde que d'avoir du mal à en faire venir", explique Jean-François Egron. Au-delà de Cenon, c'est une population venant d'une large aire sur la rive droite, avec des communes comme Floirac, Artigues, Pompignac, Salleboeuf, ou Tresses, qui pourrait s'y donner rendez-vous.
Parce qu'à Cenon, on ne nage plus cinq ans, année de fermeture de la piscine de la Blancherie. Et comme à Bordeaux, la piscine Galin est toujours en rénovation, il ne reste que peu d'endroits pour faire un plouf sur la rive droite. "On va à Lormont, à Bassens, l'été à Floirac", dit le maire, qui espère attirer "des populations différentes dans un même lieu".
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Et pourtant, il pourrait y avoir abondance de biens, avec le projet à Lormont, des Cascades de Garonne, long feuilleton dans les tuyaux depuis 20 ans, mais qui semble relancé, récupéré par le groupe Pichet. "On n'est pas concurrents", relativise Jean-François Egron. "Lormont, c'est un très gros projet privé. Notre singularité à nous, c'est de préserver l'espace naturel et historique, et de rester à la taille communale. Lormont a vocation à accueillir un public beaucoup plus large". Et de donner, enfin, le choix d'où aller nager sur la rive droite.