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Un début de Feria un peu maussade à Nîmes

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D'ici lundi, un million de personnes profiteront des festivités de la Feria de Nîmes. Mais cette édition 2016 s'annonce un peu maussade au niveau de la météo, des animations et de la qualité des cartels des premiers jours. Sans parler des travaux dans le centre-ville qui dérangent encore certains.

Le Victor Hugo, un des lieux emblématiques des Férias de Nîmes
Le Victor Hugo, un des lieux emblématiques des Férias de Nîmes © Radio France - Yassine Khelfa

Évidemment, la Feria 2016 en plein état d'urgence et dans un contexte économique difficile peut s'annoncer différente par rapport aux années précédentes.

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Le ciel est gris

C'est la première grosse inquiétude des Nîmois. Depuis une semaine, le soleil joue à "cache-cache" avec les arènes. Mais la pluie elle, a bien pointé son nez toute la semaine. Des conditions qui éclaboussent les Nîmois.

"On vient à la Feria pour faire la fête pas pour tenir un parapluie." — Patrick, 65 ans

"C'est vrai que la pluie, c'est le pluie emmerdant et qu'il va faire frais, mais bon, l'alcool nous réchauffera." — Hubert

Les travaux ne sont pas terminés

Pour l'instant, on entend davantage le bruit des tractopelles que celui de la fête boulevard Victor-Hugo, le boulevard historique des Ferias. Pour les travaux il y a deux écoles. Ceux qui estiment que les travaux sont terminés.

"La mairie a mis tout en œuvre pour que la Feria se passe bien. Les trottoirs sont finis, nous sur le Boulevard Victor Hugo, on est prêt à travailler donc il n'y a aucune raison que ce soit maussade."

De l'autre côté, les Nîmois comme Jean-Marc qui estiment que "les travaux gâchent un peu la fête."

"Je la trouve molle, je ne sais pas ce qui se passe avec ces travaux qui nous empêchent d'entrer au centre ville, de se garer." — Jean-Marc

Un manque d'enthousiasme

La Feria commence par une course camarguaise ce jeudi et une novillada ce vendredi. Une sorte de corrida avec des apprentis toreros. Une décision qui déçoit certains restaurateurs comme Cyril, le gérant des Alizées.

"On sent qu'on a pas mis le paquet comme chaque année, donc nous on gère en fonction. Je n'entends pas parler des toreros. D'habitude j'entends beaucoup de choses mais là rien du tout. Je ne sais pas, ils sont pas bons les toreros ?"

Certains le disent en chuchotant, les cartels ne sont pas très bons en ce début de Feria. Les hôteliers aussi sont déçus, à l'image de Christophe Chalvidal, le directeur de l'hôtel Imperator.

"Notre hôtel est un lieu comparable à Roland-Garros. Donc sans corrida le jeudi et le vendredi, c'est difficile pour nos partenaires. Donc les entreprises et les touristes se retrouvent dans un match de tennis sans joueurs de tennis."

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