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Guéthary : les Belles Pages rapprochent à nouveau auteurs et lecteurs

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Initialement prévu en juin mais décalée à fin août en raison de la crise sanitaire, le salon les Belles Pages se tient sur le fronton de Guéthary jusqu'à ce vendredi soir. L'occasion pour les écrivains de retrouver leur public.

C'est la cinquième édition des Belles Pages de Guéthary C'est la cinquième édition des Belles Pages de Guéthary
C'est la cinquième édition des Belles Pages de Guéthary © Radio France - Florent Vautier

Il fait chaud sous la tente posée sur le fronton en plein coeur de Guéthary. Chaque été depuis quatre ans ans, début juin, l'ancien port de pêche accueille le salon des Belles Pages. Mais cette année, la crise sanitaire l'a forcé à décaler à ces derniers jours d'août ce rendez-vous prisé des lecteurs de la côte basque, habitants ou touristes de passage. 

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"Ils sont tellement contents d'être ici", sourit Christine Puech. C'est l'organisatrice des Belles Pages, et elle n'a pas eu de mal à convaincre les auteurs qu'elle a sélectionnés de venir. Macha Méril, Isabelle Carré, Frédéric Begbeider ou encore Jean-Michel Fauvergue, l'ancien patron du RAID, ont répondu présent, enchaînant les dédicaces et les rencontres avec le public. 

Le festival a été décalé de fin juin à fin août, en raison de la crise sanitaire
Le festival a été décalé de fin juin à fin août, en raison de la crise sanitaire © Radio France - Florent Vautier

Des rencontres importantes pour les écrivains, alors même que le port du masque est obligatoire sur les stands et la distanciation physique respectée scrupuleusement. "On a envie d'expliquer ce que l'on fait, on a envie de rencontrer notre lectorat, d'échanger...", explique Adeline Fleury.  "On n'a qu'une envie, c'est de renouer avec les gens", ajoute Jérôme Attal, qui vient pour la première fois sur le salon de Guéthary. 

Si l'affluence est encore relativement calme, le temps ensoleillé poussant un peu plus les derniers vacanciers vers la plage, les premiers visiteurs des Belles Pages apprécient de pouvoir rencontrer des auteurs qu'ils connaissent déjà ou qu'ils découvrent. "On ne va pas arrêter de lire à cause de ça, même s'il faut évidemment que l'on prenne nos précautions", martèle Gérard, venu de Normandie. "On est là pour oublier en se plongeant dans un bouquin", ajoute-t-il. 

Le confinement, une période propice pour écrire ?

Pour Gérard, les heures passées à lire pendant les longues semaines de confinement l'auront peut-être poussé à passer le pas pour se mettre à écrire. "C'est lié au fait que les gens se sont retrouvé face à des heures de solitude, qu'ils n'avaient peut-être pas avant", se demande Aude Chevrillon, éditrice à Paris, qui reconnaît que les "journaux de confinement", que l'on a vu fleurir ces dernières semaines, ne seront peut-être pas très intéressants pour les lecteurs.

L'année prochaine, les Belles Pages espèrent retrouver leur place au tout début de l'été, pour fournir aux visiteurs les livres de leurs vacances. Des retrouvailles que l'on espère ici sans masque, si la crise sanitaire s'est achevée entre-temps.

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Les Belles Pages de Guéthary, c'est jusqu'à ce vendredi soir. Plus de renseignements sur la page Facebook.

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