"Je ne suis pas une réplique de Johnny Hallyday, je suis Jean-Baptiste Guégan"
Jean-Baptiste Guégan a encore réuni 450 spectateurs ce mercredi soir à Plérin près de St-Brieuc. Jouer devant des petites salles, "c'est plus compliqué que dans les Zéniths".

Jean-Baptiste Guégan a 48 Zéniths prévus à sa tournée "La voie de Johnny" : Il s'en éclipsé quelques heures pour se produire devant 450 personnes chez lui dans les Côtes d'Armor à Plérin mercredi et passer deux heures sur France Bleu ce jeudi matin.
Davantage de trac devant une salle de 200 personnes que devant un Zenith
En quelques mois, après la mort de Johnny Hallyday dont il a été pendant 17 ans le sosie vocal et après avoir gagné la dernière édition de La France a un incroyable talent sur M6, sa carrière a été bouleversée. Il est passé des concerts de mariages, de campings, de comités d'entreprises, à des Zeniths de milliers de places. Mais ce n'est pas le plus stressant : "Devant 200 personnes on a beaucoup plus de trac, car c'est plus intime, donc paradoxalement, c'est plus compliqué que dans les Zénith".
Il y a des gens qui n'aimaient pas Johnny Hallyday et qui viennent me voir
"Bien sûr que le succès fait plaisir et d'avoir le fruit de ce beau métier. Les gens sont heureux", constate Jean-Baptiste Guégan. _"_Il y a un phénomène de curiosité je pense au début. Il y a un peu de tout dans le public. Il y a des gens qui n'aimaient pas Johnny Hallyday et qui viennent me voir. Il y a une similitude vocale mais je ne suis pas un sosie, car ça donne l'idée que je suis une réplique de Johnny Hallyday et ce n'est pas du tout ça. Je suis Jean-Baptiste Guégan."
Il a vendu 100.000 exemplaires de son premier album "Puisque c'est écrit", album de platine.
"je n'aime pas trop m'entendre chanter"
Oui il a la même voix que Johnny, mais "je n'aime pas trop m'entendre chanter", comme beaucoup de chanteurs, concède-t-il.
Mais que préfère-t-il chanter ? "Ça fait plus de 17 ans que je chante du Johnny donc j'adore. Je n'ai qu'un album et j'adore aussi faire mes chansons, avec le parolier de Johnny. Michel Mallory il a tout compris, c'est la musique qu'on aime."
Il faut garder la tête froide
Et il y a de quoi perdre la tête. Il faut être bien accompagné, conclut le chanteur de Trégueux : "Pour assumer le succès, il faut garder la tête froide et sur les épaules. Je reste moi-même et je crois que j'ai la capacité de prendre du recul. C'est pas facile de rester en lien avec ses proches mais j'essaye au maximum malgré la fatigue et le poids médiatique."