Journée du sport et du handicap : "Le sport c'est pour tout le monde", pour Pierre Vidal du comité Grand-Est
A quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront en août à Tokyo, ce mercredi est la journée nationale du sport et du handicap. Le Grand-Est compte 2 000 licenciés handisport, un chiffre en baisse de 30% à cause de la crise sanitaire.
"Le sport c'est pour tout le monde !". Voilà le message que le milieu du handisport veut faire passer ce mercredi 24 mars, journée nationale du sport et du handicap. "Pour nous c'est tous les jours cette journée", sourit Pierre Vidal, chargé de développement au Comité régional handisport Grand-Est, "Mais elle est importante pour nous apporter de la visibilité. C'est de l'éducation citoyenne de faire accepter le handicap, parce qu'aujourd'hui notre société n'est pas encore très inclusive".
30% de licenciés handisport en moins cette année
Tout comme le sport pour personne valide, le handisport a fortement souffert de la crise du Covid-19 : moins 30% de licenciés. "Pour nos clubs c'est une vraie perte financière, il y en a beaucoup qui se posent des questions sur leur avenir, ce sera compliqué". Les personnes handicapées étant considérées comme public prioritaire, elles ont le droit de pratiquer leur discipline, mais l'accès aux structures restent difficile en raison des protocoles sanitaires à respecter.
"Et puis certains pratiquants sont frileux parce qu'ils sont considérés comme à risque", souligne Pierre Vidal qui ajoute : "Pourtant le sport est essentiel pour booster les défenses imunitaires et éviter l'isolement".
Réécoutez l'interview de Pierre Vidal, chargé de développement au Comité régional handisport Grand-Est
Dans le cadre de cette journée du sport et du handicap, les étudiants en Staps (Sport) de Reims, ont organisé une journée de découverte à l'école Provençaux, en présence de Lucas Créange, champion de tennis de table sport adapté. "Pour moi c'est une fierté de parler de mon parcours et de mon sport à des enfants. Ca prouve qu'avec le sport on peut s'en sortir et qu'il ne faut rien lâcher", dit-il.
Le reportage de Clément Conte à l'école Provençaux de Reims