L'académicien et prix Goncourt 2005 François Weyergans est mort à l'âge de 77 ans

Il avait remporté le prix Renaudot en 1992 et le prix Goncourt en 2005. L'écrivain franco-belge François Weyergans est mort ce lundi à l'âge de 77 ans, annonce l'Académie française. "Le Secrétaire perpétuel et les membres de l'Académie française ont la tristesse de faire part de la disparition de leur confrère M. François Weyergans décédé le 27 mai 2019 à Paris", a indiqué l'institution dans un communiqué.

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Passionné de cinéma et de danse

Né le 2 août 1941 à Bruxelles, fils de l'écrivain belge d'inspiration chrétienne Franz Weyergans, François Weyergans a passé la plus grande partie de sa vie en France. 

Après des études à l'institut Saint-Boniface-Parnasse, qui fut aussi le lycée d'Hergé, en Belgique, il était entré au début des années 1960 à l'Institut des hautes études cinématographiques (Idhec, devenu la Fémis), sa première passion. En 1972, l'un de ses films, "Un film sur quelqu'un" avait été sélectionné à la Mostra de Venise.

Grand amateur de danse, il avait aussi réalisé plusieurs films sur Maurice Béjart, son ami.

Lauréat du Renaudot et du Goncourt

Salué par la critique dès la publication de son premier livre, "Le pitre" (1973), une histoire de psychanalyste pour laquelle il avait obtenu le Prix Roger Nimier, François Weyergans était l'auteur d'une quinzaine de titres parmi lesquels "La vie d'un bébé", dont le héros est un enfant dans le ventre de sa mère.

En 1992, il avait reçu le prix Renaudot pour "La démence du boxeur" puis le prix Goncourt, en 2005, pour "Trois jours chez ma mère".

Écrivain facétieux et inclassable, il avait été élu à l'Académie française en mars 2009 au fauteuil d'Alain Robbe-Grillet. "Les critiques ne cessent de me traiter de clown. J'aime bien ça (...). Mais je suis un clown à message", déclarait-il en 1989 à la sortie d'un livre justement intitulé "Je suis écrivain".