La Baconnière. Cinq jeunes mayennais au championnat de France de "bloc" d’escalade ce week-end
Après les seniors, l’année dernière, c’est au tour des jeunes de défier les murs de la salle François Legrand. On a assisté à l’installation des « bloc ».
Ça grimpe ce week-end à La Baconnière. La salle François Legrand accueille de nouveau un championnat de France d’escalade en « bloc ». Cette fois-ci, ce sont les jeunes de 14 à 19 ans, répartis en 3 catégories, qui se disputeront le titre de champion de France. « C’est la réunion de tous les athlètes sélectionnés dans leur région. _On attend presque 400 compétiteurs sur une épreuve de « bloc »_. Les compétiteurs évoluent sur un mur de faible hauteur, mais sur lequel ils font plusieurs parcours, très spectaculaire, très physique », explique Bernard Chailloux, conseiller technique de la fédération Française de la montagne et d’escalade en Mayenne.
Parmi les participants cinq Mayennais : Martin LOZANO, 18 ans – junior 1 (Gral 53) ; Cléa OGER, 17 ans – junior 1 (Bacogrimp) ; Sofiane TAOUSSI, 14 ans – minime 2 (Gral 53) ; Clémentine CHARRIAT, 17 ans – junior 1 (May’roc) et Léandre GUIHERY, 16 ans – cadet 2 (Verti’Go).
Des professionnels pour imaginer les parcours
Mais avant la compétition, les petites mains sont à l’œuvre, notamment les ouvreurs. Ces professionnels s’occupent de concevoir les parcours et de monter les volumes sur les murs. Ils imaginent, posent et fixent les « blocs ». Cinq ouvreurs sont à l’œuvre depuis une semaine dans la salle François Legrand. Ils installent des prises sur la dizaine de murs d’escalade. Romain Cabessut est chef ouvreur internationale. « C’est des murs qui font 4,50 mètres de haut avec des réceptions en tapis. C’est des passages qui sont très courts, mais qui sont très intenses physiquement ».
Les prises sont en polyuréthane et fixées avec des vis à bois. Chaque parcours est pensé. La difficulté repose sur le risque, l’intensité et la complexité à déchiffrer le passage. « On essaye d’y mettre de la technique et du dynamisme », précise Romain Cabessut.
Les ouvreurs sont aussi les premiers à tester les parcours. C’est le rôle d’Hélène Janicot, ancienne internationale en escalade, elle est aujourd’hui passée dans les coulisses, « on teste à chaque fois tous les « blocs » ». Hélène est d’ailleurs, l’une des rares femmes à exercer le métier d’ouvreuse. Comme ses camarades, elle travaillera tard ce soir. Au total, ce sont 25 m3 cube de prises et de volumes qui seront utilisés pour ce week-end à La Baconnière.