Le Mans : un livre retrace les 182 ans d'histoire de l'établissement Sainte-Croix

C'est un hommage à son ancien établissement, où il a fait toute sa scolarité au Mans, que rend Jean-Noël Lesellier. Il est l'auteur du livre "Établissement Saint-Charles Sainte-Croix : 182 ans d'histoire", qui paraîtra le vendredi 16 novembre aux éditions de la Reinette. Le livre fera 150 pages et sera vendu 18,50 euros.

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Pour rédiger cet ouvrage, Jean-Noël Lesellier a fait témoigné plusieurs dizaines d'anciens élèves ou actuels professeurs. Il a également eu accès aux archives, non sans mal. "La période de 1836 à 1870, il n'y avait plus aucune archive.  Il a fallu aller à la pêche", explique l'auteur. "Et j'ai découvert que les archives de cette période étaient aux États-Unis et au Canada. Quand les Pères ont quitté Sainte-Croix, ils sont partis avec les archives. Et le premier directeur de Sainte-Croix a fait partie de l'équipe qui a fondé une université dans l'Etat d'Indiana", poursuit-il. 

Donc j'ai dû prendre contact avec cette université pour trouver les archives. Mais je n'ai pas pu tout consulter, c'est tellement monumental. Et puis la transmission entre l'Indiana et Le Mans, ce n'est pas évident.

Un nombre important d'anciens élèves reconnus

Selon les archives, environ 10 000 élèves ont été sur les bancs de Saint-Charles Sainte-Croix en 182 ans. Parmi eux, des personnalités marquantes : Antoine de Saint-Exupéry, François Fillon, ou encore le Docteur Auguste Chaillou, ancien chef des services antirabique de l'Institut Pasteur. Une telle concentration peut étonner. Mais Jean-Noël Lesellier ne l'est pas. "Faire en sorte que l'élève découvre sa vocation, c'est l'objectif de la méthode qui était utilisée à Sainte-Croix. Il y avait une grande liberté d'action, la possibilité de monter des pièces de théâtre. Quand vous découvrez votre vocation, ça vous donne envie de faire. Vous vous sentez booster et puis il n'y a pas de limites !", explique l'auteur.

Il y a des gens sortis de cet établissement qui ont joué un rôle dans la société. Sur 10 000 élèves, il y en a qui sortent du lot