Les passionnés de généalogie réunis à Nîmes
Mais quelle est donc votre histoire, l'histoire de votre nom, qui sont vos ancêtres ? Des Gardois ont essayé le week-end dernier de répondre à ces questions en se rendant aux 19e rencontres généalogiques du Gard à Nîmes.

Avec leurs documents sous le bras, des classeurs, des piles de pochettes, regroupant leurs tableaux d'ascendance, les passionnés de généalogies sont venus chercher de l'aide auprès d'associations spécialisées pour compléter leurs enquêtes. Les rencontres généalogiques du Gard sont devenus un rendez-vous incontournable. C'est la 19e édition cette année.
Parmi les "mordus" de généalogie, Edmée Boisson fait figure de jeune novice en la matière. "Ça ne fait que six ans qu'elle s'est lancée à la recherche de ses ancêtres", tempère un vieux briscard de la généalogie. Face à elle, des spécialistes en la matière depuis quarante ans, voire plus. Mais en seulement six années, Edmée a accompli un travail incroyable.
"C'est une addiction, une drogue, je suis shootée à la généalogie !"
Edmée habite à Saint-Nazaire dans le Gard. Elle passe des heures, des journées entières, plongée dans des registres paroissiaux, à lire de vieux actes de mariage, de naissance et de décès.
Les archives départementales sont à un peu devenues sa deuxième maison. Depuis six ans et le début de ses recherches, une seule obsession : en savoir davantage sur ses racines. Edmée a commencé par son livret de famille et à remonté le fil progressivement.

"La généalogie, c'est comme une enquête policière, je suis Sherlock Holmes."
Pour le moment, la Gardoise est bloquée en 1630. Difficile d'aller plus loin lorsqu'il n' y a pas de noble dans la famille. Edmée a réussi tout de même à remonter sur près de quatre siècles.
"C'est un bonheur de faire connaissance avec mes ancêtres, de découvrir la période historique qu'ils ont connue, leur métier aussi. Et parfois on est surpris : l'un d'entre eux était chasseur de taupes !"
C'est un travail de fourmi qu’elle prend plaisir à faire au quotidien. "C'est une manière de refaire vivre ma famille", explique-t-elle.