Michel Denisot présente à Châteauroux son premier film comme réalisateur
Le Berrichon Michel Denisot vient à Châteauroux pour présenter son premier film comme réalisateur. Il sera à 20 heures au cinéma CGR avant la projection de "Toute ressemblance", qui raconte les luttes de pouvoir entre le présentateur du journal télévision et le patron de sa chaîne.

Le premier film de Michel Denisot en tant que réalisateur est sorti en salles mercredi 27 novembre. Le Berrichon d'origine vient défendre "Toute ressemblance". Il sera présent ce samedi, à 20h, au cinéma CGR de Châteauroux. Ce long-métrage d'1h30 raconte l'histoire d'un présentateur du journal télévisé extrêmement populaire et ambitieux. Une ambition qui ne plaît pas au patron de sa chaîne.
Une première expérience comme réalisateur
Michel Denisot fait donc ses débuts sur grand écran en tant que réalisateur. "Il faut avoir l'humilité du débutant. Il faut être à l'écoute, travailler en équipe, être correct avec tout le monde, respecter le travail des autres", explique Michel Denisot, au micro France Bleu d'Arnold Derek. Michel Denisot explique avoir longuement préparé en amont le tournage du film. "Franck Dubosc a déjà fait un film comme réalisateur, j'ai pris le même premier assistant que lui", poursuit le natif de Buzançais.
Le rôle de Franck Dubosc a été important. "On a travaillé très sérieusement dans la bonne humeur. Franck travaille beaucoup, est extrêmement exigeant avec lui-même et il transmet de la bienveillance. Ça a été un plaisir vraiment immense pendant ces deux mois de tournage", insiste Michel Denisot.
L'ancien présentateur du Grand Journal sur Canal + s'est inspiré de ce qu'il a vu, entendu, vécu. "Je n'ai quasiment rien inventé, j'ai simplement compilé, mélangé pour faire des personnages et que ce soit du cinéma", explique Michel Denisot. "Il y a deux sortes de patrons de chaînes. Ceux qui viennent du métier, qui ont fait de l'antenne avec qui on parle la même langue. Et puis il y a ceux qui viennent de l'industrie, de l'extérieur et avec qui on ne parle pas la même langue. Parfois, il y a des malentendus qui peuvent amener jusqu'au conflit comme dans le film. Moi, j'ai eu les deux. Quand je présentais Le Grand Journal, j'avais un patron qui pensait que j'arrivais quinze minutes avant l'antenne et qui se demandait ce que je faisais le reste de la journée. Là, ça devient compliqué", conclut Michel Denisot.