National Limousin : une vache de l'Indre fait partie des cinq grands champions du concours
Ce dimanche 23 septembre est la dernière journée du National Limousin. Les vaches primées ont droit à leur moment de gloire le temps d'un défilé. Sur les 440 bovins en compétition, 180 sont primés et cinq d'entre eux ont même décroché le titre de grand champion.

Le concours national de la race bovine limousine se clôture dans la soirée de ce dimanche 23 septembre, à Châteauroux. Les visiteurs ont été nombreux à venir voir nos amies les vaches au parc des expositions de Belle Isle, près de 20.000 personnes sur tout le week-end. Elles ont pu admirer 440 bovins qui concouraient dans 18 catégories différentes. Les 10 primés de chaque catégorie ont d'ailleurs défilé dans l'après-midi de ce dimanche 23 septembre, sur un ring. Parmi ces primés, cinq bovins ont reçu le titre de grand champion et l'un d'eux vient de l'Indre.
"Malou Ben" est une génisse de deux ans élevée à Palluau-sur-Indre et elle est devenue championne dans la catégorie "espérance femelle" grâce à "un bon bassin, de la viande dans le bas de cuisse et beaucoup de viande dans le dos", selon son propriétaire, Vincent Benoît. Des titres de champions "espérance mâle", "jeune femelle", "mâle adulte" et "femelle adulte" ont également été remis.
Pour remporter ce prix, l'éleveur a surveillé l'alimentation de l'animal près de trois mois avant le concours. "Elle ne va pas manger que de l'herbe. On est obligé de compléter avec des concentrés, un aliment que l'on achète", précise-t-il.
Les vaches s'entraînent à défiler sur des rings
"Malou" a aussi reçu une préparation pour se présenter dans le ring, s'habituer aux projecteurs, à la musique. Cela ne l'a pas empêchée d'être perturbée lors de ces différents passages. "Dans le ring, plusieurs fois, elle n'obéissait pas forcément au doigt et à l'oeil. Même là, quand on est premier et que l'on doit aller sur le podium, il y a des jeux de lumière donc on a été obligé de demander à les arrêter parce qu'elle avait peur", souligne l'éleveur.
Pour Rikke Benoît, son épouse, c'est une fierté de voir "Malou" récompensée. Elle a un attachement particulier pour cette génisse dont elle a choisi le prénom à la naissance. "C'est mon grand coup de coeur. Quand elle était toute petite, je me rappelle qu'elle venait me voir dans la case à veaux et je la caressais", se remémore Rikke Benoît.
"Malou" va désormais pouvoir rejoindre les 200 autres vaches de l'exploitation. Les propriétaires ne souhaitent pas qu'elle fasse de nouveau concours mais elle va plutôt devoir mettre bas à de nouvelles générations de veaux limousins.