Toros : le Bolsin de Bougue, l'école du futur taurin
Ils seront dix à en découdre dès ce samedi matin 9h30 pour trois qui seront sélectionnés et toréeront l'après-midi à partir de 17h pour le titre. Le meilleur se verra offrir des participations aux novilladas sans picador de Vic, Mont-de-Marsan, Dax, Bayonne et Plaisance du Gers.
Le traditionnel Bolsin de Bougue. 24e édition ce samedi du célèbre concours pour aspirants toreros. Il s‘agit là de la plus importante compétition de novilleros sans picador en France.
Autrefois les aspirants toreros devaient courir les élevages pour tenter de se faire remarquer. Une odyssée. Désormais les écoles taurines proposent aux gamins qui rêvent de tauromachie une formation et un suivi adéquat. Et il y a pour débuter dans la carrière ces Bolsines, compétitions de néophytes qui d’Albacete à Ciudad Rodrigo ou Arnedo permettent aux jeunes de se faire la main et de se faire voir. Bougue est le premier du genre à avoir été crée en France, c’était il y a 24 ans. Ce samedi matin dix novilleros venus des principales écoles taurines d’Espagne et de de Gaule vont s’affronter face à de jeunes vaches de l’éleveur gersois Jean-Louis Darré. Trois seront sélectionnés par le jury lesquels en découdront l'après-midi.
Il va sans dire que ce Bolsin est particulièrement important dans la mesure où le vainqueur est assuré d’aller toréer cette saison les novilladas sans picador des ferias de Vic, de Mont-de-Marsan et de Dax, mais aussi à Bayonne et Plaisance-du-Gers. Au-delà le triomphateur, régulièrement, bénéficie de le renommée du concours et décroche des places et autant d’opportunités dans les non-piquées du sud-est et d’Espagne. Garcia Navarette, actuel meilleur novillero avec cavalerie en activité, mais aussi Andy Younes qui a pris l’alternative l’année dernière à Nîmes, sont passés par Bougue tout comme Castella, Cesar Jimenez, Talavante, Alvaro Lorenzo, Leo Valadez, ou le premier vainqueur en 195 le navarrais Francisco Marcos devenu ensuite matador de toros.
